La 8ème édition du Salon national de l'emploi Carrefour Emploi 2014, se tiendra les 15 et 16 mars prochains à Alger au niveau de l'Office Riadh El Feth (Oref). Cette manifestation consacrée à l'emploi, notamment pour universitaires et autres diplômés, s'adresse tant aux divers diplômés, aux professionnels qu'aux demandeurs d'emploi ou à ceux qui souhaitent créer leur propre entreprise. Elle est destinée également aux étudiants à la recherche de stages, ainsi qu'à tous ceux qui veulent renforcer leurs compétences et leur savoir-faire au moyen d'une formation complémentaire. Le salon va rassembler un ensemble diversifié de filières et de métiers susceptibles de guider le choix des professionnels et d'éclairer sur les lieux et les parcours de formation in situ au sein même de l'entreprise ou dans des écoles privées de formation. Les organisateurs misent sur l'instauration d'un dialogue «concret et direct entre demandeurs d'emploi et entreprises recruteuses» présentes à ce salon. Celles-ci sont à la recherche de compétences et les diplômés afin de les aider à trouver un emploi ou un stage, de les orienter dans le choix de leur carrière ou encore de les préparer à la création de leur propre entreprise. L'édition de 2013 a vu pas moins de 21.000 visiteurs (15.000 en 2012) et recensé quelque 25.000 curriculum Vitae (CV) déposés. Ce salon, dont la création remonte à 2007, est le premier du genre en Algérie bien que quelque 100 manifestations similaires aient lieu dans le monde depuis notamment le phénomène d'organisation de salons divers qui prend de l'ampleur en Algérie. Carrefour 2014 constitue une «passerelle entre l'université et le monde du travail» a souligné hier lors de sa conférence de presse de présentation, le Dr Ali Belkhiri commissaire du salon et néanmoins P-DG d'une entreprise publique et ex-directeur de projet de l'Université du Michigan (USA). Ce sont «plus de 2000 recrutements qui se font chaque année» par le biais de ce salon, a-t-on informé, grâce à une plate-forme de débats et d'échanges entre recruteurs et diplômés, qui se décline à travers un cycle de conférences thématiques et d'ateliers (rédaction d'un CV, préparation à l'entretien d'embauche, orientation, bilan de compétences, création d'entreprises...). Ce salon de deux jours permettra donc aux diplômés à la recherche d'un job de se placer sans avoir recours aux canaux classiques de la «mâarifa». Les candidats à l'emploi dans le monde ont souvent recours à la «conversion» de leur métier, diplôme ou compétence, pour peu que «le marché soit porteur et le salaire meilleur», a souligné Belkhiri. Des projets de salons régionaux et autres salons spécialisés sont programmés dans un proche avenir a informé Dr Belkhiri qu a cependant émis des regrets sur le fait que les entreprises publiques seront «encore une fois absentes ou en petit nombre à ce salon» pour lequel on compte déjà 25 entreprises et organismes participants et 17 autres dont l'inscription est attendue les jours qui viennent. Il y a lieu de signaler la présence à cette conférence de presse de l' «Observatoire de l'insertion des diplômés de l'Usthb» représenté par M. Ferroukhi.