Comparativement aux saisons précédentes, le nombre de matchs à huis clos a sensiblement diminué lors de la première partie de cet exercice. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a indiqué hier que son instance continuera à appliquer les règlements à «la lettre» après le retour progressif de la violence dans les stades algériens avec l'approche de la fin de saison. «Les règlements seront appliqués à la lettre. Tout club fautif sera sanctionné et c'est ce qui explique le nombre de matchs à huis clos qui a de nouveau augmenté», a déclaré Kerbadj. Comparativement aux saisons précédentes, le nombre de matchs à huis clos a sensiblement diminué lors de la première partie de cet exercice. Même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, avait souligné auparavant que les statistiques des services de sécurité ont montré que les actes de violence dans les stades «avaient sensiblement baissé». Seulement, avec l'approche du tomber de rideau de la compétition, les rencontres des deux premiers championnats sont souvent émaillés d'incidents, et le nombre de rencontres à huis clos tend à augmenter au fil des journées. «Certes, la situation commence à devenir inquiétante vu les incidents qui émaillent certaines rencontres, mais il faut reconnaître que ce dossier devra être traité de différents aspects, et non seulement du côté sportif. Plusieurs paramètres extra-sportifs sont pour beaucoup dans le comportement de certaines franges de supporters dans les stades», a encore expliqué le patron de la LFP. Deux équipes des deux Ligues 1 et 2, en l'occurrence, le CA Bordj Bou Arréridj et l'USM Blida respectivement, ont écopé chacune d'une sanction d'un match à huis clos à l'issue de la 22e journée des deux championnats disputée le week-end dernier, alors que des amendes ont été infligées à plusieurs autres formations pour «mauvais comportement» de leurs fans.