Abdelaziz Bouteflika Sa candidature à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, vient d'être validée par le Conseil constitutionnel. M.Bouteflika briguera un 4ème mandat pour parachever le processus des réformes politiques et du développement socioéconomique du pays. Après des années d'exil, Bouteflika revient en Algérie en janvier 1987, et sera signataire de la motion des 18 suite aux événements d'octobre 1988. Il est élu président de la République une première fois en tant que candidat indépendant, en avril 1999, et successivement en 2004 et 2009. A cette fin, il engage un processus législatif de Concorde civile, consacré le 16 septembre 1999, par un référendum qui recueille plus de 98% de suffrages favorables. Au cours de son deuxième mandat, il prend la décision de la constitutionnalisation de tamazight et sa consécration en tant que langue nationale. En septembre 2005, et conformément à sa promesse électorale, le Président Bouteflika organise un référendum sur la Réconciliation nationale. Près de 80% des Algériens plébiscitent cette politique et en fin 2008, il procède à une révision partielle et limitée de la Constitution. Durant son troisième mandat, Bouteflika annonce en 2011 de nouvelles réformes économiques et politiques à même de consolider les efforts de stabilité et développement engagés depuis plus d'une décennie afin de prémunir le pays des menaces et des troubles qui avaient ébranlé certains pays voisins. Louisa Hanoune La SG du PT, Louisa Hanoune, est la seule femme à postuler à la plus haute fonction de l'Etat, pour la troisième fois consécutive (2004, 2009 et 2014). Issue d'une famille de paysans de Jijel, elle est née en 1954, et a commencé son parcours professionnel dans l'enseignement dès l'obtention de son baccalauréat, avant de rejoindre le secteur des transports aériens (aéroport), pour financer ses études universitaires. Louisa Hanoune a été élue députée pour trois mandats, depuis la première législature pluraliste. Elle aborde la présidentielle du 17 avril dans l'espoir de réaliser un score plus honorable que lors des trois précédentes participations. Ali Benflis Il est le concurrent le plus important de Bouteflika. Ancien SG du FLN et ancien chef de gouvernement, Ali Benflis a participé à la présidentielle de 2004, face au même Bouteflika. Il s'est retiré depuis de la scène politique. Né le 8 septembre 1944 à Batna, il a été désigné en qualité de ministre de la Justice dans le gouvernement de feu Kasdi Merbah, après les évènements du 5 octobre 1988. En juillet 1991, il démissionne du gouvernement pour marquer son opposition aux mesures de privation des libertés en dehors du contrôle judiciaire. En 1999, il est appelé à diriger la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika. A l'issue de l'élection il est nommé secrétaire général, puis directeur de cabinet de la présidence de la République. En août 2000, il est nommé chef de gouvernement, avant d'être élu en septembre 2000, en tant que secrétaire général du parti du FLN, les militants l'ont désigné comme candidat à l'élection présidentielle de 2004. Abdelaziz Belaïd Le plus jeune des postulants à la magistrature suprême, Belaïd Abdelaziz, participera pour la première fois à la course pour le poste de président de la République. Né à Batna en 1963, marié et père de cinq enfants, M. Belaïd entame sa carrière militante en rejoignant, dès son jeune âge, les rangs des scouts musulmans où il gravit rapidement les échelons pour en devenir un cadre national. Militant de base dans l'Union nationale des étudiants algériens (Unea), il en prendra les rênes de 1986 à 2007. Militant également de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (Unja), M. Belaïd assurera aussi la présidence de cette organisation. Il s'est engagé en politique dans le FLN à l'âge de 23 ans, au sein duquel il sera élu membre du comité central. Deux fois député, sous les couleurs du FLN, il créera sa propre formation politique en 2012, le Front Moustakbal (FM). Ali Fewzi Rebaïne Le président de AHD 54, Ali Fewzi Rebaïne, est pour la deuxième fois candidat à une élection présidentielle. Après son expérience en 2009 où il a eu à enregistrer un score très faible, il tente sa chance pour la présidentielle du 17 avril. Connu pour sa participation à toutes les élections et dans toutes les conditions, il est militant des droits de l'homme depuis le début des années 1980. Né le 24 janvier 1955 à Alger, Ali Fewzi Rebaïne est issu d'une famille révolutionnaire. Il préside son parti depuis sa création en 1991. Son parcours a connu plusieurs étapes: il est membre fondateur de l'Association des fils et filles de chahid de la wilaya d'Alger en 1985, puis son président jusqu'à 1990. M. Rebaïne est également, membre fondateur de la première Ligue des droits de l'homme en juin 1985, puis membre fondateur du Comité national contre la torture en octobre 1988. Moussa Touati Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, est dans sa troisième tentative d'accéder à la magistrature suprême, après celles de 2004 et 2009. Né le 03 octobre 1953 à Médéa, M. Touati a vu son dossier rejeté par le Conseil constitutionnel en 2004 et en 2009 il avait enregistré un score très faible. Marié et père de trois enfants, Moussa Touati, ancien douanier, est membre fondateur du mouvement des enfants de chouhada, de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec) et de la Coordination nationale des enfants de chouhada. En juin 1999, M. Touati crée le Front national algérien (FNA) et fut élu à la tête de ce parti, dont il assure toujours la présidence.