Pour le parti El Moustakbel, le pouvoir appartient à la génération de l'Indépendance. Le candidat à la présidentielle du parti El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a choisi la Journée nationale de la victoire pour présenter son programme électoral. «Notre programme électoral représente un vrai plan social qui a été établi par des experts», a indiqué hier, M. Belaïd, lors d'une conférence de presse animée au siège de sa permanence à Alger. Tout est mis en place pour démarrer sa campagne électorale qui porte le slogan «l'avenir c'est maintenant». «Tous les moyens ont été déployés pour sillonner 21 wilayas du pays», a fait savoir M. Belaïd. «L'avenir de l'Etat commence dés maintenant. Notre objectif est de permettre à la génération de l'indépendance d'accéder au pouvoir», a-t-il ajouté. La réforme radicale du système politique, économique et social est devenue pour le candidat à la candidature de l'élection présidentielle du 17 avril prochain «une revendication pressante des citoyens». C'est pourquoi, M. Belaïd, considère sa candidature «comme un devoir et une nécessité inévitable imposés par la conjoncture actuelle du pays». Pour le parti El Moustakbel, le choix du coup d'envoi de la campagne électorale s'est porté sur la wilaya de Djelfa. La principale préoccupation du parti est la jeunesse algérienne. «Le changement vient à travers les jeunes. Si les jeunes se portent bien, c'est toute une nation qui se portera bien», a-t-il précisé. L'autre priorité évoquée par le candidat à l'élection présidentielle, c'est celle de l'amendement de la Constitution. «On veut une Constitution qui reflète la volonté du peuple algérien», a souligné M. Belaïd, tout en poursuivant que «l'amendement de la Constitution de 2008 n'était qu'une tactique qui a atteint les principes de la démocratie en Algérie». Il projette également à revoir la composante et les missions du Conseil constitutionnel. Dans le même contexte, il promet de réorganiser le secteur de l'éducation. «Avec la famille de l'éducation et toutes les franges de la société, notre parti fera de son possible en vue de restructurer le système éducatif, afin qu'il soit plus souple», a promis encore, M.Belaïd. Même principe dans le secteur de l'enseignement supérieur où il envisage une fois élu, d'oeuvrer pour réexaminer la structure et la carte universitaire, notamment dans sa relation avec le système éducatif et le monde du travail. Abdelaziz Belaïd à travers son programme a promis d'oeuvrer pour répandre la justice sociale, éliminer la malversation, la corruption et le régionalisme, sous toutes ses formes. Le prétendant au Palais d'El Mouradia affirme sa volonté de lutter contre la bureaucratie à travers une réforme administrative profonde, qui, selon lui, concrétise la citoyenneté et favorise l'édification d'un Etat fort et homogène dans ses composantes et en parfaite harmonie avec ses stratégies et priorités. «Je tacherais également d'instaurer la démocratie et la transparence, établir des bases solides pour une justice impartiale», a relevé le conférencier. Dans le même contexte, le conférencier a affiché sa volonté d'éradiquer toute forme de violence et d'extrémisme. Lors de la conférence, M.Belaïd a profité de l'occasion pour tirer à boulets rouges sur le retour de Belkhadem et de Ouyahia au pouvoir. «Leur retour se traduit par l'incapacité et l'absence d'une vision claire et précise de la manière de gérer le pays», a-t-il lâché. Il est également revenu sur les événements de Ghardaïa. Pour lui, les hauts responsables de l'Etat «doivent ouvrir le dialogue avec les jeunes qui sont concernés par les nombreuses difficultés qu'ils rencontrent au quotidien et non pas avec les notables. Ces jeunes n'ont pas besoin de tuteur», a-t-il précisé. Le prétendant au Palais d'El Mouradia semble très optimiste quant à ses chances de remporter l'élection présidentielle prochaine. «On ne renoncera en aucun cas à notre droit qui est de mener à terme notre course», a-t-il conclu.