Quatre protocoles d'accords ont étés signés hier, entre deux représentants,notamment l'Agence algérienne de développement des investissements (Andi) et l'Agence portugaise du commerce et de l'investissement (Aicep) à l'hôtel El Aurassi. Portant sur les secteurs de la production pharmaceutique, l'industrie automobile, le textile et la céramique, l'objectif de ce protocole d'accord, porte sur la nécessité de l'établissement des relations institutionnelles entre les deux agences et le renforcement des relations économiques entre les deux pays. Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, a indiqué dans son allocution que «la volonté politique de l'Etat algérien a mis toutes les dispositions nécessaires, afin de développer un véritable partenariat gagnant/gagnant entre les deux pays», tout en révélant la mise en place d'une enveloppe financière de 4 milliards d'euros, afin d'encourager l'investissement hors hydrocarbure. Amar Benyounès a avancé le projet d'organisation d'un grand forum économique qui aura lieu durant le deuxième semestre au Portugal, afin de continuer dans la démarche politique de l'Etat algérien à aller de l'avant en termes de réforme et développement économique. Accompagné d'une importante délégation composée de 40 entreprises portugaises, Paulo Portas, vice-Premier ministre portugais, s'est exprimé avec un franc-parler remarquable au sujet du partenariat entre les deux pays «Entre l'Algérie et le Portugal, il n'y a aucune faille politique ou économique. La stabilité du pays constitue une confiance certaine pour le développement des investissements des entreprises portugaises en Algérie», a-t-il indiqué dans son allocution d'ouverture. Le vice-Premier ministre portugais est allé jusqu'à tancer certaine situation qui bloque l'évolution économique de son pays «j'ai toujours dit qu'il y a deux sortes de gouvernement. Le 1er c'est le gouvernement qui facilite les opérations d'investissements et l'autre qui bloque l'évolution des pays par la rigidité des textes et des lois», a-t-il, lancé à l'égard de ceux qui hésitent encore à faire confiance à la volonté politique du gouvernement algérien d'aller de l'avant. Très lucide, le responsable Portugais a réitéré le souhait des Portugais d'exporter leurs produits davantage en Algérie, tout en encouragent les investisseurs à venir en force s'installer en Algérie et d'oeuvrer dans le sens de la croissance économique des deux pays. Sortant d'une récession économique déplorable en 2011, le Portugal a procédé à la mise en place d'un plan de sauvetage financier digne des grandes nations, au point de se placer en l'état actuel des choses dans le peloton des pays européens qui ont tourné la page de la crise qu'a connue la zone européenne à deux mois de la fin du délai de la mise en oeuvre du plan de sauvetage. Interrogé en marge de la rencontre, l'ambassadeur du Portugal à Alger, Antonio Gamito a indiqué que son pays, a «éradiqué la bureaucratie institutionnelle au point de faciliter la création d'entreprises en une heure seulement et à partir de n'importe quel pays du monde, via l'ambassade du Portugal».