La Maison de la culture Ali-Zamoum a abrité une journée d'étude et de réflexion organisée par les services du ministère des Ressources en eau. Wilaya agricole par excellence, Bouira dispose aujourd'hui de tous les moyens pour produire les fruits et légumes et peut jouer de ce fait, un rôle essentiel dans la baisse des prix. C'est ce que veut et souhaite le citoyen. La Maison de la culture Ali-Zamoum a abrité une journée d'étude et de réflexion organisée par les services du ministère des Ressources en eau. Plusieurs interventions ont tourné autour du projet d'aménagement du périmètre irrigué d'El Asnam, et de la vallée du Sahel. Le projet en réalisation, d'une valeur de 11 millions de dinars porte sur deux lots distincts. Le premier d'une superficie de 8815 ha est situé sur le territoire de la wilaya de Bouira alors que le second lot concerne la vallée de la Soummam jusqu'à Akbou dans la wilaya de Béjaïa. Parmi les objectifs essentiels de ce projet, l'augmentation des rendements agricoles, la diversification des gammes de culture, la sauvegarde et la préservation de la nappe souterraine et sa réservation à la consommation humaine. Pour la partie comprise dans la wilaya de Bouira, les travaux consistent en plusieurs opérations, telle la pose des conduites d'adduction, la mise en place d'un réseau de distribution, des travaux annexes comme l'ouverture et la réhabilitation des pistes. L'Onid se charge aussi de la réalisation des infrastructures hydrauliques, stations de pompage et réservoirs... en plus d'une volonté de maîtriser les ressources en eau, de l'adoption d'une politique agricole visant à assurer l'indépendance alimentaire, les concepteurs du projet veulent mettre de l'ordre dans le secteur. Les paysans seront obligés de s'inscrire auprès de l'organisme et de payer l'eau agricole consommée. La disponibilité des moyens et l'émergence de nouvelles techniques d'irrigation seront à la portée des agriculteurs qui devront se professionnaliser à l'avenir pour un meilleur rapport production-prix de revient. L'agriculteur, en adhérant à l'opération, aura plusieurs prestations fournies et proposées par l'office. Précisons aussi que l'Onid est née de la dissolution des cinq offices des périmètres irrigués regroupés sous l'égide de l'Agid. Bouira qui disposait d'un Opibo, dissous pour cumul de dettes a, du temps du wali précédent, mis à la disposition de l'office les moyens pour s'installer avec l'obligation de prendre en charge les problèmes des employés de cet organisme dissous. Une année après, les ex-travailleurs de l'Opibo ont continué à observer des sit-in devant la wilaya pour réclamer leurs droits. Pour les citoyens, l'essentiel demeure l'impact de ces actions sur le pouvoir d'achat. Bouira qui reste une wilaya agricole disposant de tous les moyens pour produire les fruits et légumes, peut jouer un rôle essentiel dans la baisse des prix. Voilà ce que veut le citoyen.