Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi a affirmé dimanche avoir constaté une "nette amélioration" de la santé du président algérien qui l'a reçu en audience. M. Brahimi a indiqué avoir constaté une "nette amélioration de l'état de santé" de M. Bouteflika, précisant avoir abordé avec lui plusieurs questions régionales et internationales, notamment la situation en Syrie "qui empire". Affaibli par un AVC qui a nécessité près de trois mois d'hospitalisation en France l'année dernière, M. Bouteflika, 77 ans dont 15 à la tête de l'Algérie, suit une rééducation pour récupérer toutes ses facultés d'élocution et sa mobilité. Il a chargé sept de ses proches pour mener la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel de jeudi. Evoquant cette campagne avec M. Brahimi, le président qui brigue un quatrième mandat a observé qu'il y a eu des "appels à la fitna (dissension), à l'intervention étrangère et des menaces". "C'est cela la démocratie?", s'est interrogé M. Bouteflika, relevant que la démocratie algérienne était d'un genre particulier. Samedi soir, M. Bouteflika a accusé de "terrorisme" son principal adversaire Ali Benflis qui n'a cessé de dénoncer les risques de fraude.