La Guinée, en proie à une épidémie de fièvre hémorragique, a enregistré depuis janvier «109 cas confirmés dont 61 décès» dus au virus Ebola, selon l'examen pratiqué en laboratoire, a annoncé le gouvernement guinéen dans un communiqué diffusé hier. «Suite à l'examen des dossiers des cas suspects d'Ebola enregistrés en Guinée du mois de janvier à avril 2014 par les experts scientifiques nationaux et internationaux (...), il a été établi une nouvelle nomenclature de présentation basée sur la confirmation des cas par les tests biologiques. En effet, les analyses biologiques pouvant désormais être réalisées rapidement, les bilans ne prennent plus en compte que les cas confirmés», a expliqué dans ce communiqué le porte-parole du gouvernement, le ministre Damantang Albert Camara. «Selon cette nomenclature, la situation des cas d'Ebola confirmés à la date du 17 avril 2014» donne pour l'ensemble du pays «109 cas confirmés dont 61 décès», a-t-il affirmé. Parmi les zones les plus affectées, figurent la préfecture de Guéckédou (sud) avec 34 décès sur 58 cas confirmés, et Conakry, la capitale, avec 15 décès sur 36 cas confirmés. Jeudi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait fait état pour la Guinée de 101 cas de fièvre Ebola (incluant 56 décès) confirmés par des analyses en laboratoire. Ces 101 cas d'Ebola font partie d'un total 197 cas de fièvre hémorragique (dont 122 mortels) enregistrés depuis janvier, avait indiqué l'OMS, ajoutant que les analyses se poursuivaient. Mais jusqu'à hier, aucune indication n'était disponible sur le type de virus à l'origine de cas testés négatifs à l'Ebola