La Guinée a enregistré 95 décès de fièvre hémorragique, dus en partie au virus Ebola, sur 151 cas recensés depuis janvier, selon le dernier bilan communiqué lundi dernier par les autorités sanitaires guinéennes et Médecins sans frontières. La Guinée a enregistré 95 décès de fièvre hémorragique, dus en partie au virus Ebola, sur 151 cas recensés depuis janvier, selon le dernier bilan communiqué lundi dernier par les autorités sanitaires guinéennes et Médecins sans frontières. Sur les 95 morts, 52 personnes ont été contaminées, de manière confirmée, par le virus Ebola, a précisé le chef de la division prévention du ministère guinéen de la Santé et de l'hygiène, Sakoba Kéita. Le précédent bilan, établi samedi par les autorités guinéennes, faisait état de 137 cas dont 86 décès. MSF rapporte par ailleurs, sans citer de chiffres, des "premiers cas de patients ayant vaincu le virus Ebola et quitté les centres de prise en charge", notamment à l'hôpital Donka de Conakry. Il n'existe pas de vaccin ni de traitement spécifique contre Ebola, une maladie au taux de mortalité très élevé (90%) mais "si les patients reçoivent un traitement pour les infections secondaires et sont bien réhydratés dans des structures de santé bien gérées, leurs chances de survie augmentent", assure MSF. MSF dispose d'une équipe internationale travaillant aux côtés de Guinéens à Conakry et dans deux villes du Sud, Guéckédou et Macenta, où l'épidémie s'est déclarée. Plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest sont mobilisés contre une propagation de l'épidémie après l'annonce le 3 avril de premiers cas suspects au Mali, après ceux détectés au Liberia et en Sierra Leone. Sur les 95 morts, 52 personnes ont été contaminées, de manière confirmée, par le virus Ebola, a précisé le chef de la division prévention du ministère guinéen de la Santé et de l'hygiène, Sakoba Kéita. Le précédent bilan, établi samedi par les autorités guinéennes, faisait état de 137 cas dont 86 décès. MSF rapporte par ailleurs, sans citer de chiffres, des "premiers cas de patients ayant vaincu le virus Ebola et quitté les centres de prise en charge", notamment à l'hôpital Donka de Conakry. Il n'existe pas de vaccin ni de traitement spécifique contre Ebola, une maladie au taux de mortalité très élevé (90%) mais "si les patients reçoivent un traitement pour les infections secondaires et sont bien réhydratés dans des structures de santé bien gérées, leurs chances de survie augmentent", assure MSF. MSF dispose d'une équipe internationale travaillant aux côtés de Guinéens à Conakry et dans deux villes du Sud, Guéckédou et Macenta, où l'épidémie s'est déclarée. Plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest sont mobilisés contre une propagation de l'épidémie après l'annonce le 3 avril de premiers cas suspects au Mali, après ceux détectés au Liberia et en Sierra Leone.