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Dernier arrêt avant la fin d'un monde unipolaire
UNE GUERRE OCCIDENT-RUSSIE
Publié dans L'Expression le 26 - 04 - 2014


Tout est fait pour déstabiliser la Russie
«Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent» Jean-Paul Sartre
Cela fait plus de quatre mois que l'Ukraine fait l'objet de la sollicitude occidentale. Tout a été fait pour la déstabiliser. Souvenons-nous de la stratégie de Victoria Nuland et de son appréciation du poids réel des Européens dans la mise en place d'un gouvernement ukrainien aux ordres des Etats-Unis. L'histoire semble s'accélérer, après le retour de la Crimée dans le giron naturel de la Russie, plusieurs provinces de l'Est ukrainien craignant des représailles du gouvernement central ukrainien en majorité composé par des extrémistes, s'en remettent au grand frère russe pour leur protection. Justement, la position de la Russie qui ne veut pas voir l'Otan à ses frontières- organisation qui aurait du être dissoute après la dissolution du Pacte de Varsovie- est de conférer de larges prérogatives aux régions est de l'Ukraine dans le cadre d'un fédéralisme. C'est en tout cas l'esprit de l'accord de Genève. Il y eut pourtant des revirements. Kiev sans doute bien conseillé répugne, par ailleurs créant une nouvelle terminologie, elle traite les Ukrainiens de l'Est, de terroristes.
Après que le pouvoir de Kiev ait annoncé la reprise des opérations militaires dans l'Est, le président américain Barack Obama, en visite au Japon jeudi 24 avril, a encore un peu plus enterré l'accord de «désescalade» signé le 17 avril. «Jusqu'à présent, nous ne les avons pas vus respecter ni l'esprit ni la lettre de l'accord de Genève», a-t-il déploré à propos de la Russie, ajoutant que si la situation ne s'améliorait pas, il y aurait «des conséquences et de nouvelles sanctions». Sergueï Lavrov, accusant les Etats-Unis et l'Union européenne de fomenter une révolution.«Peu d'analystes sérieux doutent du fait qu'il ne s'agit pas du destin de l'Ukraine, on a simplement utilisé et on continue d'utiliser l'Ukraine comme un pion dans le jeu géopolitique», a-t-il déclaré. (1)
«Dans un entretien à Russia Today, mercredi 23 avril, Sergueï Lavrov a de nouveau affirmé que la Russie était prête à intervenir si ses intérêts étaient menacés, «comme ils l'avaient été en Ossétie du Sud», région séparatiste de Géorgie pour laquelle Moscou était entré en guerre en 2008. «Une attaque contre les citoyens russes est une attaque contre la Russie», a justifié le ministre des Affaires étrangères, qui a précisé qu'en cas d'intervention russe celle-ci se ferait «dans le respect du droit international».(1)
Les Américains accusent les Russes d'ingérence. Le Guardian est sceptique «Tout gouvernement américain devrait être prudent en présentant des photographies comme des preuves, un peu plus d'une décennie après que Colin Powell a exhibé des images montrant de façon erronée des armes de destruction massive en Irak» écrit le Guardian mardi 22 avril.
Deux jours après leur publication, le quotidien britannique s'est penché avec circonspection sur les images dévoilées par le département d'Etat américain et présentées comme des preuves que les séparatistes armés dans l'est de l'Ukraine sont en fait des militaires ou officiers de renseignement russes. (...)La BBC s'est, elle aussi, saisie des «preuves» avec des pincettes. «Il ressort de ces images qu'au moins une unité de paramilitaires prorusses lourdement armés et bien équipés opère dans la région de Donetsk, conclut la BBC. Mais il ne peut pas être affirmé avec certitude que ce sont des forces spéciales russes, à proprement parler, comme le font les Ukrainiens». (2)
La stratégie états-unienne de containment de la Russie
En fait, tout est fait pour déstabiliser la Russie. Les manoeuvres de créer un printemps russe ayant échoué, on essaie de dépouiller la Russie de sa sphère d'influence. Il se trouve qu'il y a en face un dirigeant qui ne veut pas se laisser faire et qui l'a montré en apparaissant comme un faiseur de paix aux yeux de la vraie communauté internationale pas «l'occidentale formatée» à longueur d'information par une vision diabolisante de la Russie et en règle générale, de tous ceux qui n'acceptent pas le magister dixit occidental. Souvenons-nous. C'est Poutine qui a arrêté le bras meurtrier occidental concernant l'attaque de l'Iran et, plus récemment contre la Syrie.
Joaquim Defghi écrit à ce sujet: «Alors que nous assistons à une guerre médiatique sans précédent, où les mensonges succèdent à la désinformation, le New-York Times a publié dimanche 20 avril un article qui dévoile clairement la stratégie d'Obama consistant à isoler Poutine sur le long terme. Des indices sur les motivations réelles de cette stratégie y apparaissent également. M.Obama se concentre sur l'isolation du président de la Russie, Vladimir Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur, en limitant ses ambitions expansionnistes à son propre voisinage et en faisant effectivement un Etat paria?» (...) Comment être plus clair quant aux intentions du président américain? Par contre, il n'est pas fait mention des racines du problème avec la Russie. Pourquoi donc les états-uniens souhaitent-ils tant isoler Vladimir Poutine? Serait-ce parce que la Russie représente un danger militaire réel? Si oui, lequel? Il n'y a à aujourd'hui pas la moindre preuve d'une volonté agressive de la Russie, si ce n'est celle de ne pas perdre l'influence qu'elle avait en Ukraine, une influence qui lui a été subtilisée par la force au moment du coup d'Etat de Kiev.»(3)
«(...) Cela représente un remarquable revirement comparé au début de la présidence de M.Obama, quand il nourrissait des rêves de forger un nouveau partenariat avec la Russie. Dorénavant, la question est dans quelle mesure la relation peut être sauvée. M.Obama a aidé la Russie à obtenir son entrée à l'OMC; maintenant, il travaille à limiter son accès aux marchés financiers externes. L'article mentionne en conclusion que l'administration d'Obama réfléchit à une éventuelle confrontation avec la Russie. Ce qui est formidable, c'est qu'aucun motif réel et sérieux, de même que pour la guerre en Irak, n'a été avancé pour isoler la Russie. Tout simplement parce qu'il n'en existe aucun en-dehors des intérêts états-uniens (commerce, pétrole et gaz).» (3)
Sanctions contre la Russie: un coup d'épée dans l'eau
Dans une contribution du 31 mars, Pepe Escobar énumère les sanctions occidentales et celles potentielles que pourrait prendre Poutine: «L'Europe a annulé le sommet Europe-Russie prévu à Sotchi le 3 juin. L'Europe est divisée de façon irréparable sur ce qu'il convient de faire. Quoiqu'ils fassent pourtant, la capacité de Moscou à punir est plus grande. Il y aura peut-être un autre lot de sanctions douces comme l'a annoncé Merkel, mais c'est tout. Les Européens comme le font les caniches, imitent la «Voix de son Maître» quand le président des Etats-Unis, Barak Obama, impose solennellement par ordre exécutif davantage de sanctions contre «de hauts fonctionnaires du gouvernement russe». Plus de 60% des Américains et des Européens s'opposent à une nouvelle guerre froide contre la Russie. Le taux de popularité de Poutine en Russie est de près 75% et il en est probablement de même dans tout le monde en développement. (...) Comme c'était prévisible, Moscou a rendu le coup. «l'utilisation de sanctions est une «arme à double tranchant» et que cela aura un effet boomerang sur les Etats-Unis.» (4)
Comment battre la Russie: l'argument gaz de schiste?
Pour sa part, Naomi Klein nous explique la fausse bonne solution présentée par les Américains aux Européens. Nous l'écoutons: «Du changement climatique à la Crimée, la suprématie de l'industrie du gaz naturel pour exploiter la crise à des fins mercantiles et privées- ce que j'appelle la doctrine du choc. La façon de battre Vladimir Poutine est d'inonder le marché européen avec du gaz naturel extrait par fracturation hydraulique (ndt «gaz de schiste») aux Etats-Unis, ou tout du moins c'est ce que l'industrie souhaite nous faire croire. Dans le cadre de l'escalade de l'hystérie anti-russe, deux projets de loi ont été introduits au Congrès américain - l'un à la Chambre des représentants, l'autre au Sénat - une tentative d'accélérer les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), tout ceci au prétexte d'aider à l'Europe à se sevrer des combustibles fossiles de Poutine, et pour le renforcement de la sécurité nationale des Etats-Unis.
«Pour que ce stratagème fonctionne, poursuit Naomi Klein, il est important de ne pas regarder de trop près les détails. Il s'agit notamment du fait que la majeure partie de ce gaz ne rejoindra probablement pas à l'Europe (...) Et maintenant, soudainement et sournoisement, l'objectif devient la «sécurité énergétique», qui semble signifier la vente d'une surabondance temporaire de gaz de schiste sur le marché mondial, générant la dépendance énergétique dans ces pays étrangers. (...). Au moment où ces gigantesques projets industriels seront effectivement en place et en état de fonctionnement, l'Allemagne et la Russie pourraient bien être devenus les meilleurs amis. Mais d'ici là, qui se souviendra que la crise en Crimée a été le prétexte pour accomplir ses vieux rêves d'exportation, quelles que soient les conséquences pour les populations touchées par la fracturation hydraulique et alors que la planète est en train de cuire.»(5)
«(...) Pour le moment, la crise, c'est le conflit en Ukraine. Elle est utilisée comme un bélier pour abattre des restrictions portant sur les exportations de gaz naturel et pour pousser l'accord controversé de libre-échange avec l'Europe. Et rappelez-vous: vous ne construisez pas des infrastructures de plusieurs milliards de dollars, sauf si vous prévoyez de les utiliser pendant au moins 40 ans. Donc, nous répondons à la crise de notre réchauffement de la planète en construisant un réseau ultrapuissant de fours atmosphériques. Sommes-nous fous? Dès 1981, l'industrie du gaz elle-même avait développé le concept intelligent du gaz naturel comme «pont» vers un avenir d'énergies propres. C'était il y a 33 ans. C'est un long pont! Et on n'aperçoit toujours pas l'autre rive. (...) L'utilisation de la crise en Ukraine par l'industrie pour étendre son marché mondial sous la bannière de la «sécurité énergétique» doit être replacée dans le contexte d'une série ininterrompue de crises opportunes. (...) Compte tenu de cela, c'est aux Européens de transformer leur désir d'émancipation du gaz russe par une demande pour une transition accélérée vers les énergies renouvelables. (5)
La détermination de Poutine à protéger la Russie
Pour Pepe Escobar, la détermination de Poutine «les rend fous»: «Oubliez le passé (Saddam Hussein, Oussama ben Laden, Kadhafi) et le présent (Bachar al-Assad, Ahmadinejad). Vous pouvez parier sur le futur prévisible, sur le fait que le plus grand démon aux yeux de Washington - et de ses associés de l'Otan et de leurs divers comparses des médias - ce ne sera personne d'autre que le président russe Vladimir Poutine, de retour vers le futur. Les élites anglo-états-uniennes sont encore toute saisies d'épouvante au souvenir de son légendaire discours de 2007, à Munich, dans lequel il critiqua le gouvernement de George W. Bush pour son projet impérial, obsessionnellement unipolaire, «au moyen d'un système qui n'a rien de commun avec la démocratie» et pour son viol permanent des «frontières nationales presque partout dans le monde».(...) Poutine avait même rendu publique sa feuille de route. L'essentiel: non à la guerre en Syrie; non à la guerre en Iran; non aux «bombardements humanitaires» et aux «révolutions de couleur», et tout cela intégré dans un nouveau concept: «Instruments illégaux du pouvoir soft». Pour Poutine, le Nouvel Ordre Mondial conçu par Washington n'a pas d'avenir. Ce qui compte c'est«le principe consacré de la souveraineté des Etats».(6)
Pepe Escobar nous décrit un Poutine obsédé par la nécessité de réhabiliter la Grande Russie: «Poutine a pris la tête, presque en solitaire, de la résurrection de la Russie en tant que méga grande puissance énergétique Par conséquent, on peut compter que le Gazoduquistan continuera à être la clé. Poutine sait que la Russie aurait besoin de beaucoup d'investissements étrangers dans l'Arctique - dans la partie occidentale et surtout dans la partie asiatique - pour maintenir sa production de pétrole de plus de 10 millions de barils/jour. Et il lui faut parvenir à un complexe et exhaustif accord portant sur des milliards de dollars avec la Chine concernant les gisements de gaz de la Sibérie Orientale (..)»(6)
L'argument de poids est l'énergie: «Poutine fera aussi tout pour consolider le gazoduc South Stream(...) Si South Stream l'emporte, son concurrent, le gazoduc Nabucco, sera mis échec et mat; importante victoire russe contre la pression de Washington et contre les bureaucrates de Bruxelles. (...) Et puis, nous avons ensuite la grande inconnue, l'Organisation de Coopération de Shanghaï (SCO). Poutine voudra que le Pakistan en soit membre de plein droit tout comme la Chine, elle, est intéressée à y incorporer l'Iran. Les répercussions seraient transcendantes, comme si la Russie, la Chine, le Pakistan et l'Iran coordonnaient, non seulement leur intégration économique, mais aussi leur sécurité mutuelle au sein d'une SCO renforcée dont la devise est «non-alignement, non-confrontation et non-ingérence dans les affaires des autres nations». (6)
Le dernier argument et non des moindres est celui de «perturber le dollar: «Poutine voit que le contrôle par la Russie, l'Asie Centrale et l'Iran d'au moins 50% des réserves de gaz du monde et avec l'Iran et le Pakistan comme membres virtuels de la SCO, le nom du jeu devient intégration de l'Asie, sinon de l'Eurasie. La SCO se développe comme une force motrice économique et de sécurité tandis que, parallèlement, le Gazoduquistan accélère l'intégration pleine de la SCO comme parade à l'Otan.(...)»(6)
La visite du vice-président américain en Ukraine et l'annonce de l'envoi de 600 soldats américains en Pologne et dans les pays baltes n'est pas fait pour contribuer à l'apaisement. Poutine joue sa partie d'échecs, et défend les intérêts de la Russie et des Russes. Quant à isoler la Russie du commerce international, dans un contexte de déclin global, notamment des gisements norvégiens, pour l'Europe se passer de la Russie reviendra à se préparer à des pénuries majeures de tout ordre. L'Europe a à perdre à s'éloigner de la Russie, tout à gagner à s'en rapprocher. Si la guerre froide s'installe de nouveau, ce sera le sauve-qui-peut pour les Européens... La fin du monde unipolaire est proche. Elle sera irréversible, le barycentre du monde a échappé à l'Occident qui en est aux combats d'arrière-garde au lieu d'opter pour la sérénité du monde.
1.http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/kiev-annonce-avoir-libere-une-ville-de-l-est-de-l-ukraine-des-separatistes_4406011_3214.html
2. http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/ukraine-les-preuves-americaines-de-l-implication-russe-sont-elles-fiables_4405764_3214.html
3.Joaquim Defghi 22 04 http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-new-york-times-confirme-la-151012 In Cold War Echo, Obama Strategy Writes Off Putin, NY Times
4.http://www.mondialisation.ca/sanctions-contre-la-russie-guerre-et-farce/5376012 31 03 2014
5.http://stopgazdeschiste.org/2014/04/11/ukraine-pourquoi-les-entreprises-de-fracking-des-etats-unis-se-lechent-les-babines-la-doctrine-du-choc-par-naomi-klein/ Guardian 10 04 2014.
6.Pepe Escobar http://www.mondialisation.ca/a-washington-poutine-les-rend-fous/29714


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