Ban Ki-moon ,Vladimir Poutine, David Cameron Ban Ki-moon, Tony Blair, David Cameron, Vladimir Poutine, les présidents chinois, iranien et indien ont tous félicité Bouteflika. Tous les grands du monde avaient les yeux braqués sur l'Algérie. Ils ont suivi avec un intérêt tout particulier le déroulement de l'élection présidentielle. Leurs réactions ont été unanimes. Un nouveau cap a été franchi par l'Algérie depuis le scrutin du 17 avril. Elle confirme son exceptionnalité au Maghreb et dans le Monde arabe et, du coup elle consolide son statut retrouvé de pays qui compte au sein du concert des nations. Le message du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies le symbolise de façon incontestée. «Le secrétaire général (de l'ONU, Ndlr) tient à féliciter le peuple et le gouvernement de l'Algérie pour l'ensemble du déroulement pacifique des élections présidentielles», a déclaré son porte-parole. Ban Ki-moon a également réitéré «l'engagement continu des Nations unies à soutenir les efforts de l'Algérie vers des réformes démocratiques ainsi que le développement socioéconomique durable» assure le communiqué qui a souligné que le SG de l'ONU «a suivi de près la récente élection présidentielle en Algérie. A la demande du gouvernement algérien, il a envoyé un groupe de trois experts dans le pays pour suivre le processus électoral et le maintenir informé des derniers développements». Le secrétaire général de l'ONU «encourage le gouvernement algérien et tous les partis politiques du pays à travailler ensemble d'une manière inclusive et pacifique pour maintenir la stabilité et renforcer le processus démocratique en Algérie». C'est le verdict du 4e mandat attesté par une communauté internationale qui a salué de façon unanime l'issue de ce scrutin, placé sous haute surveillance et que la majorité des observateurs avait considéré à hauts risques. Le chemin parcouru n'a pas été un long fleuve tranquille. Il aura fallu combattre un terrorisme aveugle, pendant plus d'une décennie, pour atteindre les berges d'une paix et d'une stabilité consolidées jour après jour. Les scrutins électoraux successifs depuis 1995 ont servi de test à cette évolution, qui a été mise à contribution avec l'apparition du Printemps arabe. La menace de déstabilisation de la région qui a commencé avec la révolution tunisienne, s'est transformée en chaos en Libye. Un phénomène qualifié de «désordre qui déstabilise tout ce qui l'entoure, à l'exception de l'Algérie», par l'ancien Premier ministre travailliste britannique, Tony Blair. L'Algérie devrait être épargnée des soubresauts des événements du «Printemps arabe», «en partie parce qu'elle a connu un conflit, justement en raison de l'islamisme, qui a causé plusieurs milliers de morts», a fait constater le représentant du Quartette international pour le Proche-Orient, dans une conférence intitulée «Why Middle East matters» (pourquoi le Moyen-Orient compte), organisée à Londres et qui a porté essentiellement sur les dangers de l'islamisme radical. Un phénomène combattu par l'Algérie seule qui est devenue une référence en matière de lutte anti-terroriste, notamment contre les groupes islamistes armés. Un domaine de coopération avec l'Algérie que la Grande-Bretagne a privilégié. «Mes entretiens avec M.Lamamra nous ont permis d'évoquer les questions d'intérêt commun, la situation dans la région et la coopération algéro-britannique, notamment dans les domaines sécuritaire et économique» a indiqué mercredi dernier à Alger le ministre d'Etat britannique aux Affaires étrangères, chargé de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Hugh Robertson, porteur d'un message de félicitations adressé par le Premier ministre britannique, David Cameron, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Un signe de la solidité et du renforcement des relations entre l'Algérie et la Grande-Bretagne», a-t-il fait remarquer, lors d'un point de presse qui a suivi l'entretien qu'il a eu avec le chef de la diplomatie algérienne...