Des combats ont éclaté dans le nord-est du Nigeria près du lieu où seraient détenues des dizaines de lycéennes enlevées par le groupe Boko Haram, faisant plus de quarante morts chez les islamistes et quatre chez les soldats gouvernementaux, a affirmé l'armée vendredi. "La capture de terroristes qui seraient les chefs des hommes opérant autour d'Alagarmo, a déclenché un affrontement de grande envergure dans les environs de Bulanbuli, dans l'Etat de Borno la nuit dernière", a déclaré le porte-parole de la Défense, le général Chris Olukolade. "Plus de 40 terroristes sont morts dans l'affrontement, quatre soldats y ont perdu la vie et neuf ont été blessés", a-t-il ajouté dans un communiqué. Bulanbuli se situe entre Alagarmo et la forêt de Sambisa, où les lycéennes enlevées la semaine dernière seraient détenues et où les insurgés ont un camp. Ces informations n'ont pas été confirmées de source indépendante, mais des habitants de Chibok, ville où est situé l'établissement des jeunes filles kidnappées, ont dit avoir entendu au moins une trentaine de déflagrations provenant de la forêt de Sambisa. "Nous pensons que les explosions venaient du fin fond de la forêt où nos filles sont détenues par Boko Haram, mais nous ne savons pas s'il s'agit d'une opération de l'armée pour (les) libérer", a témoigné Enoch Mark, dont la fille et les deux nièces font partie des détenues