Après six jours de débrayage, le personnel du complexe laitier de Birkhadem (Alger) «Colaital» a repris, hier, le travail. Après une négociation entre le syndicat des travailleurs et l'administration portant sur la revalorisation des salaires et des primes, lesquels ont été approuvés par l'administration, le complexe s'est remis en marche, où production et distribution ont été assurées. Selon Serradj Menad, le directeur du groupe, l'administration a fini par accéder à cette revendication en revalorisant les salaires à hauteur de 10% et les primes de 30 à 45%, ce qui a mis un terme au mouvement de grève qui intervenait dans une période où le marché du lait était sous tension. M.Serradj a indiqué que «les travailleurs de l'unité ont repris le travail hier à une heure du matin», ajoutant que «le syndicat des travailleurs est revenu à la table des négociations avec l'administration et il a été convenu de la reprise du travail dès l'accession de l'administra-tion à la revendication de revalorisation des salaires à hauteur de 10% et à celle de la hausse des primes de 30 à 45%». Dès le premier jour de grève, les représentants du conseil d'administration du groupe «Giplait» et de l'administration de Colaital sont entrés en négociations avec les représentants des travailleurs, en vue de la reprise du travail. M. Serradj avait fait état de l'activation du travail de la commission paritaire composée du partenaire social et de l'administration, le 10 mars dernier, en vue de régler tous les points liés aux primes, à la régularisation de certains travailleurs et la révision de la grille des salaires, en fonction de véritables moyens financiers de l'entreprise. Pour éviter tout déficit d'approvisionnement et perturbations de la chaîne de distribution, le groupe Giplait a eu recours aux unités des Aarib (Aïn Defla) et de Boudouaou (350.000 litres de lait par jour) et à des laiteries privées (120.000 litres) en vue de compenser les 450.000 litres produits par l'unité de Birkhadem.