L'Algérie a participé dans le développement de l'enseignement professionnel au Yémen. Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M.El Hadi Khaldi, a signé, jeudi dernier, un programme exécutif de coopération avec son homologue yéménite, M.Ali Mansour Mohamed Ben Saffah, ministre yéménite de l'Enseignement artistique et de la Formation professionnelle. Ce nouveau protocole d'accord prévoit l'échange des expériences, la formation des formateurs ainsi que l'accueil d'instituteurs yéménites au sein des établissements de formation algériens pour bénéficier de sessions de formation et de mise à niveau. Il est opérationnel depuis mai 2001, date de la mise en place d'une commission mixte de coopération regroupant les compétences des deux pays. Il s'étalera jusqu'en 2005, indique-t-on coté algérien. Tout en soulignant l'ambition de cette convention, M.Khaldi a affirmé, devant un parterre d'étudiants yéménites, que l'Algérie a participé dans le développement de l'enseignement professionnel au Yémen. «L'Algérie a contribué d'une manière effective dans la promotion de la formation professionnelle au Yémen», a expliqué le ministre algérien, tout en insistant sur le rôle de l'Algérie en matière d'édification des infrastructures et la formation d'enseignants yéménites. Dans cette nouvelle démarche de coopération, M.Khaldi permet l'octroi de 15 bourses d'étude chaque année pour des stagiaires yéménites. Conforté par l'engagement des responsables algériens, le ministre yéménite suit, de son côté, sa ligne de mise à niveau qui lui permet d'engager son secteur vers «un stade expérimental». «Je reconnais et je salue les efforts consentis par l'Etat algérien sur le territoire yéménite, une contribution d'un apport considérable pour la relance du secteur de la formation professionnelle au Yémen», a affirmé M.Ali Mansour. A ce titre, soulignons au passage qu'au-delà des conventions dites «officielles», l'Algérie n'a eu de cesse, depuis la visite de M.Bouteflika à l'occasion de l'unification du Yémen, de collaborer dans le développement des méthodes d'enseignement appliquées, comme celles «des filières scientifiques nouvellement introduites».Cette stratégie de coopération, indique M.Khaldi, devra sans doute être accentuée à propos d'autres protocoles d'accord devant êtres signés dans le futur. En outre, ce programme exécutif s'inscrit dans le cadre de la concrétisation de la volonté politique entre les deux pays en vue d'approfondir la coopération et le renforcement des relations bilatérales. Une thèse qui a été confirmée par le ministre yéménite. «Cette convention consolide également les relations bilatérales privilégiées qui sont un prolongement de la coopération fructueuse, notamment dans le domaine de l'enseignement technique et de la formation professionnelle», a-t-il assuré.