Le ministre a donné, hier, le coup d'envoi du projet des Deux-Bassins. Cette infrastructure devra relier Ben Aknoun à El Achour en évitant les cisaillements d'avant grâce à un giratoire qui sera construit dans la partie supérieure. Avec un montant de 73.381.409.01 dinars, le délai de réalisation de cette trémie est de quatre mois. La seconde escale est le littoral d'Alger où le ministre a visité le port El Djamila d'Aïn Bénian. Cette infrastructure, dont l'avancement global est de 70%, est appelée à contenir des halles de vente et entrepôts frigorifiques d'une superficie de 400 m². Des rangements, outillage et accessoires sont également envisagés dans ce port. L'espace réservé au stockage et embarcation est de l'ordre de 600 m². Quant au parking, il est d'une superficie de 1900 m². Sur-le-champ, Ghoul a tenu à préciser que ce projet devrait réunir toutes les caractéristiques d'un port de pêche et de plaisance. En outre, le ministre trouve inadmissible de dépenser une grosse enveloppe, 1.171.276.000.00 dinars, pour la réalisation du port et de ne pas en prévoir un accès convenable. A cet effet, Ghoul recommande la réalisation d'un grand accès avec un double sens. Aussi, le ministre juge important de gérer cet espace avec une approche économique et rationnelle. Les initiateurs du projet tablent sur une capacité de 20 sardiniers et de 42 petits métiers ainsi que de 77 embarcations de plaisance. S'agissant de la production de poisson, il est prévu une quantité de 2500 tonnes par an. Poursuivant sa virée, Ghoul s'est arrêté à Chevalley où il a inspecté le chantier des tunnels le premier allant du 5-Juillet à Bab El Oued et celui d'El Biar à Chéraga. Sans complaisance aucune, le ministre dira que «le chantier ne marche pas convenablement». En effet, Ghoul a indiqué que le rythme des travaux reste en deçà de ce qui a été convenu. Ainsi, il demande au chef de chantier d'arrêter un planning définitif dès cette semaine. Après quoi, le ministre fait un tour à la trémie Addis-Abeba où des travaux d'aménagement et d'embellissement sont achevés. Sur les lieux, Ghoul souligne que chaque projet doit être en harmonie avec l'espace environnemental et architectural. Dans le même volet, il indique que les chantiers de la capitale sont complémentaires et, donc, chaque retard dans un projet entraîne le ralentissement des autres. Pour ces raisons, Ghoul relève l'obligation d'achever certains projets pour faire démarrer les autres chantiers. En perspective, le ministre demande de réaliser les projets dans les délais prévus et pourquoi pas avant les délais d'autant plus que les moyens existent.