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Résilience ou fugace illusion?
LE SERVICE PUBLIC DE SANTE
Publié dans L'Expression le 21 - 05 - 2014

Les services de médecine interne de chirurgie générale ont acquis au fil du temps une réputation non usurpée
Les repas hospitaliers, peu ragoûtants jadis, tendent à être copieux et de meilleure qualité.
Décrié, fustigé et dénoncé à grands cris, le service public de santé n'arrête pas de faire les choux gras de la presse et de la rue. Mais, il est des oasis de bonheur que l'honnêteté intellectuelle, même ténue, doit reconnaître pour faire cas de leur existence. Pour un ancien cadre des services de santé, reconnaître le bon grain de l'ivraie dans un secteur éminemment social et stratégique à la fois, est chose aisée. Il suffit de questionner d'abord, les lieux et le personnel d'accueil pour se forger une idée première sur la gouvernance du site. Quand on dénonçait, jadis, l'état de délabrement de l'environnement extérieur des établissements de santé, espaces verts, accès et dépendances, on se surprend actuellement de la belle tenue et l'entretien des aires périphériques et on va jusqu'à faire des gorges chaudes sur les dépenses induites.
Le renouvellement du parquet des services, la bonification du bâti, la disponibilité du chauffage central et de la climatisation générale ne sont plus considérés comme un apprêt de rutilance, mais des attributs obligatoires pour le confort et du personnel et des usagers. La seule absence ou interruption de l'eau courante peut mettre en péril l'intégrité physique des personnes.
La surinfection nosocomiale, phobie des épidémiologistes et des hygiénistes peut majorer dramatiquement la pathologie pour laquelle le sujet a été hospitalisé. Il est loin, le temps des parquets rugueux où les chariots alimentaires poussifs peinaient à les parcourir.
Les repas hospitaliers, peu ragoûtants jadis, tendent à être copieux et de meilleure qualité, l'eau minérale servie à tous les repas ne constitue plus l'exception.
L'hôpital de Zéralda, réalisé, pourtant, dans le cadre de l'apport extérieur des années 1980 et dont la durée de vie est largement dépassée, est en pleine mue. Ces quatre services hospitaliers attirent de plus en plus d'usagers par une réputation bien établie. Terrain de formation médicale en dépit d'un statut réducteur d'établissement public hospitalier, il sort la tête de l'eau depuis deux ou trois années consécutives. A cheval entre les wilayas d'Alger et celle de Tipasa, il a depuis longtemps supplanté celui de Koléa qui a été l'un des fleurons de l'âge d'or de la santé publique. Son service de gynéco obstétrique ne désemplit pas jusqu'à la saturation de deux parturientes par lit.
Le projet de l'hôpital en réalisation semble marquer le pas en regard du besoin pressant de la demande exponentielle. La garde pédiatrique effective est annoncée par un immense écriteau qui la décline sur les 24h. Les services de médecine interne de chirurgie générale, ont acquis au fil du temps une réputation non usurpée. Confiée à la sous- traitance, l'hygiène des surfaces est nickel.
Les dispositions réglementaires qui l'ont autorisée, ont soustrait le personnel hospitalier chargé, précédemment, de cette tâche à la condescendance des autres corps collégiaux. Le nouvel hôpital de 120 kits gagnerait, toutefois, à son ouverture, à être dédié à la mère et à l'enfant exclusivement. Ces deux catégories de personnes vulnérables, constituent à elles seules, la principale source de préoccupation de la prospective sanitaire.
La pression actuelle exercée sur cet établissement, se dissipera, sans nul doute, avec l'émergence du CHU de 700 lits projeté dans la commune de Staouéli. N'est-il pas temps d'avoir son propre Val-de-Grâce pour ne plus subir les quolibets et autres railleries d'outre-Méditerranée?
Le Centre hospitalo-universitaire de Blida abrité par l'hôpital Frantz Fanon (ex-Joinville), a acquis ses lettres de noblesse par la qualité de la prestation de certains de ses services qui tendent de plus en plus à l'excellence. Dans le peloton de tête des grands CHU du pays, il évolue de manière soutenue et visible en dépit de la vétusté et l'inadaptation du bâti. Nous prendrons à titre illustratif, le service de neurologie dirigé par le Pr Mohamed Arezki doyen de la faculté de médecine de Blida. Ce dernier parle volontiers et non sans légitime fierté, du «Pôle cerveau» qui dit-il, a vu le jour en 1984. Il s'agit des services de neurologie et de neurochirurgie, complémentaires par vocation.
Le service comprend 30 lits d'hospitalisation répartis sur six unités: neurologie vasculaire, épileptologie et malaise, exploration des muscles et nerfs périphériques, troubles du sommeil, maladie d'Alzheimer et autres démences et enfin celle des maladies neurogénétiques dotées d'un laboratoire équipé.
Quatre consultations de neurologie générale, de neurologie vasculaire, d'épileptologie et de la sclérose en plaques sont assurées quotidiennement par le service pour une moyenne de 150 patients. Une garde médicale est assurée 24/24 h par un assistant et un résident. Cette activité d'urgence, essentiellement axée sur les accidents vasculaires cérébraux, pathologie fréquente et grave à la fois, constitue sans nul doute la planche de salut des victimes.
Le patient souffrant de cette pathologie, reçu avant les trois heures peut bénéficier de la technique de la thrombolyse dont les résultats sont souvent spectaculaires. Cette thérapie est pratiquée depuis 2013. Objet de communication, ce travail scientifique a été primé lors des journées de neurologie française intitulées «Tournoi des jeunes talents» (TJT) qui se sont déroulées au début d'avril 2014 à Strasbourg. La neurologie nationale représentée par quatre jeunes neurologues dont trois de Blida, a remporté le trophée dédié à l'événement devançant les 10 équipes françaises, la tunisienne et la marocaine. Le service de neurochirurgie, sous la conduite du Pr Bouyoucef s'est développé avantageusement et de manière remarquable. Doté du meilleur plateau technique national, il est le premier service à avoir lancé la neuro-endoscopie, la neuro-navigation et l'unique service à intervenir chirurgicalement sur les malformations vasculaires cérébrales.
Dans sa projection à court et moyen terme, le pôle cerveau sera doté d'une «gamma knife» pour le traitement des tumeurs cérébrales par rayons gamma et d'une «IRM embarquée».
Ce dernier équipement de pointe qui sera abrité par un nouveau site en construction à la jonction des services précités, permettra la visualisation par la résonnance magnétique du cheminement opératoire. Que peut-on souhaiter à des équipes médicales et paramédicales performantes et dont la qualité des soins et de la formation n'ont rien à envier au reste du monde, si ce n'est, plus de succès. La médecine française n'est-elle pas parmi les références mondiales en la matière?


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