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Les cinq pièges à éviter au Brésil
PLUS DE 4000 SUPPORTERS IRONT SUPPORTER L'EQUIPE NATIONALE
Publié dans L'Expression le 22 - 05 - 2014


Les fans algériens sont avertis
Au-delà de cette carte postale fantastique, de réelles menaces peuvent se cacher et ternir au passage cette image du rêve brésilien.
En évoquant le nom du Brésil, il est inévitable pour toute personne d'afficher sur son visage un large sourire, des yeux grands ouverts mais surtout une pensée profonde pour tout ce qui est beau à voir et à ne pas rater au pays de la samba. Ce beau pays est celui du football, des plages de sable fin sous un soleil rayonnant en plein été, celui de la samba et des jolies filles brésiliennes... Au-delà de cette carte postale fantastique, de réelles menaces peuvent se cacher et ternir au passage cette image de rêve. Dans ce beau pays d'Amérique du Sud, ces menaces sont essentiellement d'ordre sanitaire et sécuritaire et c'est ce sur quoi nous tenterons d'éclairer les supporters algériens qui se rendront au Brésil et risquent de tomber dans les griffes des cinq pièges à éviter à tout prix au pays de la samba lors du prochain mondial. En effet, à 22 jours du coup d'envoi de la Coupe du Monde, on est forcé de prévenir les fans des Verts que l'image réelle au Brésil est loin d'être si colorée, même si ce beau pays touristique a de valeureux atouts à exposer durant le Mondial. Partir au Brésil n'est pas si simple, car il faudra se méfier de plusieurs choses importantes et qu'il faudra prendre des précautions pour savourer un séjour magnifique au pays du football.
Les maladies et le sida
Le Brésil est un pays qui se caractérise par une situation épidémiologique spécifique avec le brassage des différentes populations qui vont venir de tous les continents pour assister à cette fête footbalistique planétaire. La situation peut constituer un danger pour les supporters s'ils ne prennent par leurs précautions eu termes de vaccination et de prévention. Il existe un risque d'attraper plusieurs maladies infectieuses comme l'hépatite, le sida avec le mélange des supporters des 32 nations, ajouté au risque de migration des maladies comme le coronavirus qui vient des pays du Golfe.
Il y a déjà des cas de coronavirus qui se sont déclarés chez des Algériens revenus de la Omra, sans omettre de signaler les risques de grippe aviaire, de grippe porcine et de paludisme. Aussi, il existe la menace de «dengue» qui est nettement plus important dans les trois villes situées dans le nord-est du pays, par rapport aux neuf autres villes hôtes du Mondial, même si en termes absolus le risque «est probablement faible».
Des risques «excédant la moyenne» existent par ailleurs dans quatre villes hôtes, à savoir Rio de Janeiro, Belo Horizonte (où jouera l'Algérie face à la Belgique), Salvador et Manaus, alors que les risques sont considérés comme plus faibles dans les six autres villes retenues pour accueillir la Coupe (Brasilia, Cuiaba, Curitiba (Algérie-Russie), Porto Alegre (Algérie-Corée du Sud) et Sao Paulo situées dans le sud et le centre du pays. La dengue est une maladie virale propagée par un moustique qui a touché quelque 2 millions de personnes en 2012, selon l'OMS. Le Brésil est le pays le plus touché depuis le début du siècle avec plus de 7 millions de cas répertoriés entre 2000 et 2013, selon une étude brésilienne.
Criminalité et insécurité
Enfin, le sida est la plus grande menace qui encourent les supporters au Brésil, ce qui a incité les autorités algériennes à prendre des mesures en matière de vaccination contre ces maladies tropicales et de sensibilisation aux risques d'infection au VIH/Sida. Une commission a bien été installée pour gérer tous les aspects liés à la prévention et la prise en charge des fans au Brésil.
Le thème de criminalité est l'un des sujets les plus récurrents au Brésil. Certes, les 12 villes-hôtes du Mondial ont des taux d'homicides bien supérieurs à 5 pour 100.000 habitants, le seuil «tolérable» selon les Nations unies. En 2013, Rio a connu un taux de 23,1 homicides pour 100.000 habitants.
La situation est plus alarmante dans les métropoles du Nordeste comme Salvador (62) et Recife (57,1) ou en Amazonie, à Manaus (57,2). Toutefois, il convient de relativiser un peu ces chiffres en précisant que les homicides concernent en majorité des jeunes de quartiers difficiles, où les touristes ne devraient pas se rendre. Pour éviter les vols, quelques comportements peuvent minimiser les risques. Il faut éviter de marcher dans des endroits déserts ou d'exhiber chaînes, montres et appareils photo de valeur.
Il est conseillé de demander son chemin dans une boutique en cas de doute et de prendre des taxis dès la nuit tombée. En cas d'agression, il ne faut surtout pas réagir mais donner ses biens sans rechigner. Ainsi, il faut faire preuve d'une grande prudence.
Les touristes sont les premières victimes des vols. Il faut éviter les lieux isolés, les plages qui ne sont pas surveillées et vérifier que l'hôtel est bien sécurisé.
Les favelas et manifestations
Ces quartiers connus pour leurs milieux dangereux ne favorisent pas les visites des touristes au risque de servir de proie facile aux agresseurs. Si une personne veut aller visiter les favelas, elle doit savoir que c'est dans ces bidonvilles que les trafiquants de drogue ont élu domicile. Dans ces lieux dangereux, toute sorte de drogue circule et la sécurité est loin d'être assurée.
Quant aux manifestations qu'organisent les Brésiliens et les anti-Mondial, ils sont nombreux à jouer les trouble-fêtes dans plusieurs villes brésiliennes. Ces manifestants contre la Coupe du monde ont aussi critiqué le niveau de vie et les sommes faramineuses dépensées pour organiser ce Mondial 2014. Reste à savoir si cette grogne populaire continuera à vouloir se faire entendre pendant la compétition. Ainsi, il est déconseillé aux fans algériens de se mêler à ce genre de manifestations au risque d'être emportés et embarqués dans ces cortèges traqués par la police.
Les arnaques
Enfin, la dernière chose à éviter aussi pour les supporters algériens au Brésil serait de se faire arnaquer par les chauffeurs des taxis ainsi que les revendeurs de devises et de la monnaie brésilienne dans le marché parallèle. De ce fait, il faudrait éviter de circuler dans l'inconnu, ce qui compliquera votre séjour face à la barrière de langue.
Malgré tous ces clichés noirs sur le pays de la samba, cela n'empêche pas de savourer un séjour magnifique en visitant les belles villes brésiliennes telles que Rio De Janeiro, Sao Paulo, Brazilia sans oublier les célèbres plages d'Ipanema et Copacabana, emportées par l'effervescence du Mondial aux couleurs brésiliennes.


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