Entre l'Algérie et l'Union européenne, il n'y a pas que l'énergie fossile. Au gaz et au pétrole, s'ajoute le nucléaire. Les deux parties signeront le 26 mai une convention allant dans ce sens. En effet, selon un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, une convention de partenariat entre l'Algérie et l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) sera signée à l'occasion de la visite à Alger d'une délégation de l'organisation, les 25 et 26 mai. Le communiqué précise également que la cérémonie de la convention de partenariat aura lieu le 26 mai au siège du ministère, ajoutant qu'en vertu de cette signature, les chercheurs algériens seront «impliqués de manière effective dans des activités expérimentales du Cern, reconnu comme milieu d'échanges où évoluent des compétences». Le document souligne, par ailleurs, que les chercheurs, doctorants et ingénieurs nationaux bénéficieront, en outre, d'une «formation, d'acquisition de connaissances en technologies de pointe et d'un savoir-faire significatif dans les domaines les plus divers» citant «l'optique de précision, la supraconductivité, la physique de l'ultravide, la physique des couches minces, etc». La visite sera sanctionnée par une conférence de presse au siège du même département ministériel. D'autre part, le Programme d'appui de l'UE au secteur de l'eau et de l'assainissement en Algérie, représenté par le projet EAU II, qui a débuté en 2011 verra bientôt le jour. C'est vers la fin 2015, que le projet devrait être finalisé avec la réalisation d'un centre de formation dans les métiers d'assainissement à Boumerdès et l'installation de plates-formes pédagogiques pour la formation de 40% du personnel de l'ONA, soit 5000 employés pour permettre à l'Algérie de faire face au problème de l'eau à l'avenir. L'annonce a été faite par l'ambassadeur de l'UE en Algérie, Marek Skolil, qui a souligné que «EAU II constitue une nouveauté dans la panoplie des instruments de coopération entre l'UE et l'Algérie. Pour nous, sa réussite est d'une très grande importance». Le programme en question vise à améliorer la qualité des eaux épurées, et réduire la prévalence des maladies à transmission hydrique (MTH), mais également renforcer la lutte contre les inondations et leurs conséquences. La Commission européenne a dégagé 30 millions d'euros, dont 20 millions comme appui budgétaire et 10 millions comme aide complémentaire pour la finalisation du projet, quant à l'Algérie, elle a contribué avec un milliard de dinars. M.Skolil a également ajouté que «l'UE est décidée à aider l'Algérie pour lui permettre de généraliser la réutilisation des eaux usées épurées dans l'irrigation» préconisant que «l'Algérie est un pays où les ressources en eau sont très limitées. Les stations d'épuration sont assez coûteuses, ce qui est insoutenable à long terme».