La conférence de la Coordination des partis pour les libertés et de la transition démocratique (CPLTD) prévue le 10 juin prochain abordera toutes les questions et dossiers importants dont la Constitution, l'Information, les libertés et l'Energie, a affirmé dimanche à Alger le président du mouvement de la société pour la paix (MSP) Abderezak Mokri. Lors d'une conférence de presse au siège de son parti à l'issue de la réunion de la CPLTD, M. Mokri a indiqué que "la conférence abordera toutes les questions importantes dont la Constitution, l'Energie, les libertés et l'Information". Composée des partis du Front pour la justice et le développement (FJD), du MSP, du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), de Jil djadid et du Mouvement Ennahda outre M. Ahmed Benbitour, la CPLTD a adopté dimanche "la plate forme de la conférence", a indiqué un communiqué distribué au siège du MSP. Selon la même source, "les invitations seront adressées aux personnalités et aux représentants des partis à partir de dimanche", précisant qu'une "commission mixte de supervision de la conférence nationale sera constituée". M. Mokri a confirmé "la non participation du MSP aux consultations sur la révision de la Constitution qui se dérouleront sous la direction du ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia". Concernant la participation de l'ancien président Bouguerra Soltani, M. Mokri a indiqué que le parti "a appris par les médias que M. Soltani a été destinataire d'une invitation à prendre part à ces consultations. "La décision du boycott concerne tous les militants du MSP", a-t-il dit ajoutant que "M. Soltani a été informé de la position du bureau national du MSP". M. Mokri a critiqué par ailleurs le contenu du projet de révision constitutionnelle qui ne tient pas compte des revendications de la classe politique concernant notamment la nature "du régime politique", ajoutant que la "parité hommes-femmes au parlement et dans les assemblées élues n'a jamais été la revendication de la classe politique". M. Mokri a enfin affirmé que l'opposition était "aujourd'hui sérieuse et raisonnable et place l'unité, la stabilité et la sécurité du pays au dessus de tout".