Six gardes-frontières de l'armée ont été tués dimanche dans le nord-ouest de l'Egypte par des trafiquants d'armes qui venaient de franchir la frontière en provenance de la Libye, a annoncé l'armée dans un communiqué. L'Egypte s'est inquiétée publiquement à plusieurs reprises ces derniers mois de la recrudescence du trafic d'armes et du passage de combattants jihadistes en provenance de la Libye, où milices et groupes armés islamistes font la loi, notamment dans l'est du pays. "L'armée déplore la mort d'un officier et de cinq soldats du corps des gardes-frontières attaqués par des trafiquants d'armes alors qu'ils patrouillaient dans une zone montagneuse" proche de la frontière, lit-on dans un communiqué du porte-parole militaire égyptien, qui ne précise pas où a eu lieu l'attaque. L'attaque s'est produite peu après minuit et les assaillants étaient des Egyptiens, ont assuré des hauts responsables des forces de sécurité, sous couvert de l'anonymat. "Cette attaque survient après le succès remporté par les gardes-frontières avec l'arrestation de 68 trafiquants et la saisie d'une importante quantité d'armes", assure l'armée dans son communiqué, sans plus d'explication ni précision sur la date de ce coup de filet.