img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140602-17.jpg" alt="Il n'y a "aucun différend" avec la justice française" / Les deux juges algérien et français travaillent en collaboration pour parvenir à la vérité. Quelques jours seulement après l'annonce française du report de la visite en Algérie du juge Trévidic, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a déclaré hier à l'APN qu'il n'existait «aucun différend» entre les justices algérienne et française concernant l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibhirine en 1996. Le juge français antiterroriste, Marc Trévidic, qui enquête sur cet assassinat devait se rendre en Algérie à partir de samedi dernier mais il a dû renoncer à cette visite faute d'autorisation officielle, selon une source proche du dossier. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a affirmé que les juges algériens et français chargés du dossier travaillaient en parfaite collaboration. «Le dossier fait l'objet d'une enquête entre la justice algérienne et française et il n' y a aucun différend ou autre à ce propos, les deux juges algérien et français travaillent en collaboration pour parvenir à la vérité», a précisé M.Louh, dans une déclaration à la presse en marge de la présentation par le Premier ministre du Plan d'action du gouvernement. M.Louh répondait à une question concernant le report de la visite en Algérie du magistrat français Marc Trévidic chargé de l'enquête dans l'assassinat des moines. «L'enquête sur cette affaire suit son cours au niveau de la cour d'Alger et devant la justice française», a poursuivi M.Louh, rappelant qu'un «accord de justice lie les deux pays pour la coopération sur ce dossier et d'autres affaires». Des médias ont rapporté la semaine dernière que le juge français chargé de l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibhirine avait reporté sa visite en Algérie pour n'avoir pas reçu d'invitation officielle des autorités algériennes, sachant que cette visite devait intervenir à partir de vendredi dernier. Par ailleurs, et à propos de l'affaire Khalifa, le ministre de la Justice a fait savoir que tous les dossiers soumis à la justice déboucheront sur un procès public conformément aux procédures pénales en vigueur. La France a jugé vendredi dernier que la visite en Algérie du juge Trévidic, n'était pas annulée, mais simplement reportée à une date prochaine. «Il s'agit d'un report. La visite de M.Trévidic à Alger en novembre dernier s'est bien déroulée et a constitué une étape positive dans l'exécution de cette demande d'entraide. Les autorités judiciaires françaises et algériennes sont actuellement en contacts étroits pour préparer la prochaine visite de M.Trévidic en Algérie, dont le principe n'est pas remis en cause et qui devrait se tenir prochainement», a assuré vendredi dernier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal. Le juge Trévidic devait se rendre en Algérie avec des experts et d'autres magistrats pour procéder à l'exhumation des têtes des sept moines assassinés en 1996, dans l'espoir de faire progresser l'enquête.