C'est parti, la Coupe du monde vient de commencer. Que ressent-on en tant que joueur à ce moment précis? En fait, on ne se prend pas trop la tête, car on travaille surtout aux entraînements pour être le plus fort possible au premier match. Et donc, on se concentre surtout sur ce que nous demande le coach afin d'être vraiment fins prêts face à la Belgique, mais aussi pour les deux autres matchs du premier tour qui ne seront pas moins ardus. Vous venez de regarder le match d'ouverture Brésil-Croatie.Qu'en avez-vous retenu? On a effectivement suivi ce match d'ouverture, et ce qu'on peut en conclure, c'est que c'est un niveau élevé car la Coupe du monde n'est pas une compétition comme les autres. Raison supplémentaire pour nous, de tout faire pour nous surpasser en commençant par appliquer scrupuleusement les consignes du coach. Et on fera tout pour ne pas rater les trois matchs qu'on aura à disputer dans ce premier tour. Jouer la Belgique, le grand favori de ce groupe H. Est-ce un avantage ou un inconvénient? Je pense que ce n'est ni un avantage ni un inconvénient, car il y a trois matchs à jouer dans un groupe que le tirage au sort nous a désigné, et il faudra donc jouer ces matchs à fond pour notre pays et ne pas avoir de regrets au bout. Avez-vous retrouvé toutes ces sensations durant cette préparation? C'est vrai que je me sens bien depuis qu'on a entamé la préparation pour ce Mondial. Mais le plus important, c'est que tout le groupe est bien et cela on a pu le constater lors des matchs amicaux que nous avons disputés. On espère aborder la compétition avec cette même dynamique qui fait actuellement notre force.