La courbe ascendante va reprendre Le recul entamé depuis l'année 2010 va connaître une courbe ascendante qui va propulser la production à 225 millions de Tep (tonne équivalent pétrole) d'ici l'horizon 2018, a fait savoir la compagnie nationale des hydrocarbures. La baisse des exportations d'hydrocarbures qui a eu pour conséquence de réduire les recettes en devises, est étroitement liée avec le déclin des gisements de ce secteur. L'économie nationale en dépend à quelque 97%. Sonatrach a décidé de redresser la barre. Un effort phénomènal qui doit redonner espoir et garantir pour les années à venir le développement du pays et assurer du coup la paix sociale. Le recul entamé depuis l'année 2010 va connaitre une courbe ascendante qui va propulser la production à 225 millions de Tep (tonne équivalent pétrole) d'ici l'horizon 2018, a fait savoir la compagnie nationale des hydrocarbures. «Le groupe pétrolier table sur la hausse de la production primaire des hydrocarbures de 195 millions de Tep en 2013 à 225 millions de Tep d'ici à 2018», a indiqué une source de cette entreprise citée par l'APS. Comment compte-t-elle y parvenir? «Cet objectif de production a été retenu au titre du plan de développement à moyen terme du groupe (Pmte 2014-2018) et auquel celui-ci a consacré 102 milliards de dollars d'investissements, dont 60% pour l'exploration et la production des hydrocarbures», a précisé la même source qui a tenu à souligner que: «L'Algérie va renouer grâce à la mise en service de plusieurs projets pétroliers et gaziers, avec ses niveaux de production atteints avant 2010.» tout en rappelant dans la foulée qu' «en 2008 sa production pétrolière et gazière avait atteint 232 millions de Tep, avant de retomber à 214 millions de Tep, en 2010 et à 205,8 millions de Tep en 2011 puis à 194,5 millions de Tep en 2012.» Sonatrach compte mettre fin à cette descente aux enfers. De quelle facon? «La production de Hassi Messaoud, plus grand champ pétrolier du pays, sera maintenue à 400.000 barils/jour, grâce à des projets de récupération tertiaire et de boosting de production prévus à cet effet» indique une dépêche d'Algérie Press Service datée du 6 juillet. Qu'en est-il de la production gazière? «Le groupe table déjà sur une récupération supplémentaire de 400 milliards de m3 de gaz de Hassi R'mel grâce à des projets de compression de gaz qui vont augmenter la pression de ce méga gisement, en production depuis 1956» a confié sous le sceau de l'anonymat la même source qui a annoncé que: «Sonatrach prévoit l'entrée en production du champ Tinhert (Illizi), qui va produire 14 millions de m3 de gaz en 2016. Cette production va passer à 24 millions de m3/jour en 2017. Deux autres gisements, Hassi Bahamou et Hassi Mena, vont produire 21 millions de m3 de gaz/jour à partir de 2017.» Le spectre de la panne sèche va-t-il pour autant s'éloigner? «Nous n'avons d'autre alternative que de mobiliser toutes les sources d'énergie, car les hydrocarbures devront couvrir 90% de la demande énergétique de l'Algérie à l'avenir», avait déclaré le 27 janvier 2013 Youcef Yousfi, face aux membres du Conseil de la nation. «Nos besoins en énergie augmentent constamment, en parallèle, les revenus nécessaires à notre économie s'accroissent», avait prévenu le ministre de l'Energie. Le coup de fouet que compte donner Sonatrach à la colonne vertébrale de l'économie algérienne suffira-t-il? Wait and see...