Le kif a été dissimulé dans un camion transportant des pastèques. Son conducteur a tenté de l'incendier avant de l'abandonner. Les «affaires marocaines orchestrées à la marocaine continuent à échouer l'une après l'autre en Algérie. Les services en charge de la lutte contre les stupéfiants sont sur le qui-vive permanent ces derniers jours. La dernière a été déjouée dans la journée de mercredi dernier par les policiers de cette daïra d'El Malah (Aïn Témouchent) en saisissant une quantité de 30 quintaux de kif traité. La marchandise prohibée provenait du Maroc. Elle a été dissimulée dans un camion transportant des pastèques que le conducteur, ayant pris la fuite, avait tenté d'incendier. Les pompiers, intervenant à temps rapide, ont maîtrisé le feu laissant place aux policiers de la sûreté d'El Malah qui ont récupéré les stupéfiants emballés dans plusieurs sacs de 26 kg chacun. L'opération a été déclenchée lorsque les policiers répartis en plusieurs patrouilles, ont exploité des informations, selon lesquelles, ce camion se dirigeait vers la ville d'Oran en empruntant la RN2. Une enquête a été ouverte pour identifier les propriétaires de cette drogue. Cette saisie constitue la deuxième la plus importante après celle opérée récemment dans le quartier de Chteibo rattaché administrativement à la commune de Sidi Chahmi. Dans ce coup, les policiers d'Oran ont saisi une quantité de 28 quintaux de kif traité. Les policiers ont mené une descente en cernant une habitation qui servait d'entrepôt où avait été dissimulée la drogue en provenance du Maroc. Dans cette opération, les services ont démantelé un réseau de trafic international de drogue composé de huit individus, dont un baron qui faisait l'objet de recherches pour plusieurs affaires liées au trafic de drogue. Son identité n'a pas été dévoilée. Le réseau démantelé ne manquait pas de moyens logistiques, dont les moyens de transport. L'opération de Chteibo a permis la saisie de neuf véhicules dont trois camions servant de moyens de transport des «marchandises exportées» par le Maroc. Oran, est-elle devenue une plaque tournante du trafic de drogue? tout porte à le croire vu la saisie de Chteibo. En effet, les mis en cause, activant dans l'Ouest, devaient rallier les wilayas de l'est et le sud du pays en transitant par le «centre de stockage et sûrement de dispatching», avant de rallier les villes intérieures du pays. La drogue, son «exportation par le Maroc, sa commercialisation et sa consommation en Algérie, sont devenues un simple sport ces dernières années. Une telle évidence est irréfutable. Dans une opération menée récemment, les services de la Gendarmerie nationale ont pu mettre en échec deux tentatives d'introduction sur le territoire national de 324 kilogrammes de kif traité, en provenance du Maroc. Lors d'une patrouille, les gardes-frontières du poste avancé Akid-Abbès; wilaya de Tlemcen, ont arrêté un jeune âgé de 25 ans de Maghnia. Il figurait parmi un groupe de narcotrafiquants ayant réussi à prendre la fuite. Non loin, deux autres quintaux et 68 kg de kif traité ont été récupérés, a ajouté la même source. Le mis en cause, ainsi que la substance saisie ont été remis aux gendarmes de la section de recherche de Tlemcen, pour enquête. Les gendarmes de l'escadron de sécurité routière (ESR) ont interpellé, sur l'autoroute Est-Ouest dans la commune de Sidi Bel Abbès, deux personnes qui transportaient 56 kg de kif traité à bord d'un véhicule. La section de recherche de la gendarmerie de Sidi Bel-Abbès a aussitôt ouvert une enquête. La capitale des Zianides, Tlemcen, n'est pas en reste de ce trafic qui continue à prendre des courbes fulgurantes. Tout récemment, les éléments de la brigade mobile des douanes de Maghnia ont saisi une quantité de 81 kg de kif traité provenant du Maroc, dissimulés dans trois sacs, a-t-on appris mardi dernier de la direction régionale des douanes de Tlemcen. La prise a été opérée, au niveau de la forêt dite Yenbou, appartenant à la localité de Maghnia. L'attention des douaniers a été attirée par des mouvements suspects de certains habitants de la région. Une fouille minutieuse des lieux a permis de découvrir la marchandise prohibée.