le ministre a annoncé la réouverture du centre de transplantation d'organes de Constantine. La réforme hospitalière prend sa vitesse de croisière. Cinq agences sanitaires régionales vont être créées dans le sud-est, l'est, l'ouest et le centre du pays. C'est ce qui a été décidé à l'ouverture des travaux de la première rencontre régionale, avant-hier à l'Ecole nationale de la santé publique, ayant réuni les représentants du groupement régional des wilayas du Sud-Est. «Cette rencontre a pour vocation de mieux baliser la dernière ligne droite sur le chemin des grands chantiers de modernisation du secteur au titre du programme de la réforme hospitalière», s'est prononcé le ministre de la Santé, M.Redjimi, à l'entame de la rencontre. Tout comme il a insisté sur le fait que «la réforme hospitalière n'est pas une vue de l'esprit et ne peut en aucune manière être perçue comme un idéal virtuel sans consistance concrète». Par ailleurs, les efforts du ministère de la Santé ont porté sur la réhabilitation des structures existantes et la mise à niveau des plateaux techniques des structures de la Santé. Abordant ce volet, Redjimi a indiqué que «l'opération est toujours en cours et devrait, en 2005, avoir touché les 48 wilayas du pays pour un volume financier global supérieur à 20 milliards de dinars algériens». Toujours dans le cadre de la modernisation du secteur hospitalier, le ministre a annoncé la réouverture du centre de transplantation d'organe de Constantine, le projet de réalisation à Alger d'instituts médicaux devant travailler en collaboration avec les instituts étrangers pour l'acquisition d'expérience et la création d'un centre de recherche de fabrication d'organes. Comprenant le poids du facteur humain pour la réalisation de tout ce qui est inscrit dans la carte des réformes, Redjimi a pressé tous les responsables du secteur de se serrer les coudes. Ces derniers sont appelés à «préserver et consolider les acquis du programme de réforme hospitalière institué en 2001 au titre du programme du chef de l'Etat». Prenant acte du malaise qui s'est fait sentir, ces derniers temps, dans les milieux des professionnels de la santé, le ministre s'est proposé à résoudre tous les problèmes dans un cadre de concertation. «Les portes du ministère sont ouvertes à tous les syndicats nationaux», a-t-il souligné. Un appel qui a eu l'effet escompté puisque le Snpsp, principal syndicat contestataire, a reconnu la tenue d'une réunion avec la tutelle, laquelle a été sanctionnée par un «accord sur les points essentiels», selon Mohamed Messaoui, président du bureau régional du centre de la Snpsp.