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"Le danger n'est pas dans la religion..."
MOHAMED AISSA À PROPOS DES CULTES NON MUSULMANS
Publié dans L'Expression le 16 - 08 - 2014

Le ministre des Affaires religieuses avoue que la nature des mouvements religieux non musulmans activant en Algérie n'est pas claire: «Sont-ils chrétiens ou juifs ou des sectes juives ou chrétiennes?»
Le nouveau ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, continue d'aborder sans tabou les questions de la pratique religieuse en Algérie. Cette fois-ci, il a ouvert le débat sur la pratique des cultes non musulmans, et les pratiques visant à créer des minorités religieuses dans le pays. Sans ambages, il affirme que le danger ne vient pas de ces religions, mais des entités qui veulent les utiliser pour servir leurs intérêts! «Le danger de la pratique d'un culte non musulman en Algérie ne réside pas dans la religion elle même, mais plutôt dans le prolongement pouvant atteindre des institutions d'influence étrangère qui peuvent interférer pour créer des minorités en Algérie», a affirmé, jeudi dernier, le ministre dans un entretien à l'APS. A ce propos, Il n'a pas manqué de souligner le rôle que joue la mosquée face à ces pratiques. Il a ainsi insisté sur le rôle de la mosquée qui, a-t-il dit, doit «protéger les Algériens et les sensibiliser à ce danger». D'autant qu'il avoue que la nature des mouvements religieux activant en Algérie n'est pas claire! «Un dialogue est ouvert sur la nature des mouvements religieux activant en Algérie, en Afrique et en Amérique latine: sont-ils chrétiens ou juifs ou des sectes juives ou chrétiennes?», s'interroge-t-il. Face à cette situation, «nous avons demandé au gouvernement de revoir le décret relatif à l'organisation de l'activité de la mosquée et lui permettre de transmettre son message religieux et socioculturel», a indiqué M. Aïssa. «Après concrétisation de ces démarches sur le terrain, tous les mouvements qui veulent activer en Algérie comprendront que le discours religieux est celui de l'Etat qui reflète la position de tous les Algériens», a ajouté M. Aïssa. C'est-à-dire un discours qui va dans le même sens que nos coutumes et traditions, même si la religion diffère. D'ailleurs, il n'a pas omis de rappeler la loi régissant la pratique des cultes non musulmans en Algérie et qui garantit, a-t-il dit, «le droit de la pratique des rites religieux».
«Cette loi permet aux non-musulmans de pratiquer leurs religions dans les lieux de culte autorisés et n'autorise pas sa pratique en dehors de ce cadre», a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Mohamed Aïssa est revenu sur la question du grand mufti de la République. En gestation depuis des années, il affirme qu'elle est toujours d'actualité. «La question du mufti de la République est toujours d'actualité et va dans le sens de la proposition appelant à créer une académie de la fatwa», a-t-il attesté lors de la même interview. «La fatwa ne doit pas être limitée à une personnalité indépendante qui émet des fatwas et impose son avis religieux aux Algériens», a-t-il ajouté. Mohamed Aïssa a fait savoir que des modifications seront soumises à la présidence de la République concernant cette proposition pour créer une académie. «Cette académie regroupera des représentants des conseils scientifiques de wilayas et sera élargie aux experts et spécialistes dans différents domaines dont des astronomes, des psychologues et des sociologues», a-t-il révélé. «L'académie a pour mission d'examiner ces questions afin de dégager un avis religieux unifié qui sera annoncé par le président de l'académie ou le mufti de la République», a poursuivi le ministre. «La désignation de celui qui annoncera cet avis religieux unifié revient à la présidence de la République qui sera destinataire des modifications liées à la proposition du mufti de la République», a-t-il rétorqué.
Dans un autre registre, il fait savoir que son ministère assurait des formations spécialisées d'imams en direction des jeunes Algériens et de jeunes des pays du Sahel, «loin de tout tapage médiatique». «On ne se contente pas seulement d'organiser des stages de deux à trois semaines comme c'est le cas dans certains pays», a-t-il témoigné. Il a précisé que la formation se faisait sur la base du niveau scientifique du candidat et de sa capacité à réciter le Coran, rappelant que l'Algérie recevait des demandes de formation d'imams de plusieurs pays dont la Turquie et la Malaisie.
En vue de garantir une formation de qualité, les structures existantes seront dotées d'un institut de formation dans la wilaya de Tamanrasset qui assurera une formation d'imams et un enseignement religieux avec la possibilité de le dispenser en langue française, outre les licence, master et doctorat en la matière. Enfin, le ministre a avoué l'échec du crédit bonifié donné avec les fonds de la zakat. «Suite à la recommandation du conseil national scientifique selon laquelle le crédit bonifié n'a pas atteint son objectif du fait du faible taux de rentabilisation des crédits accordés qui ne dépasse pas les 10%», a t-il déploré. «Il est nécessaire de convoquer l'instance nationale de la zakat composée des commissions de wilaya du fonds de la zakat afin d'engager une réflexion visant à trouver une nouvelle formule pour investir les fonds du crédit bonifié», a conclu le ministre.


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