La gestion du Fonds de la Zakat, créé en 2003, a atteint ses limites et l'option du gel des crédits bonifiés pendant une année dans le cas où une nouvelle formule n'est pas proposée n'est pas à exclure. La gestion du Fonds de la Zakat, créé en 2003, a atteint ses limites et l'option du gel des crédits bonifiés pendant une année dans le cas où une nouvelle formule n'est pas proposée n'est pas à exclure. C ' est ce qu'a laissé entendre le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, qui a annoncé à ce sujet que l'instance nationale de la Zakat sera prochainement convoquée pour engager une réflexion en vue de trouver une nouvelle formule du crédit bonifié et d'investir comme il se doit ses fonds. Le constat a été établi après l'observation de certains dysfonctionnements et des anomalies dans la rentabilité du crédit bonifié, laquelle dépasse rarement les 10%, selon le ministre qui a accordé une interview à l'APS. Se référant au Conseil national scientifique, il a reconnu que le crédit bonifié ne réalise pas la justice requise et donné comme exemple l'octroi à une famille une somme de 5000 DA pour la consommation tandis qu'on accorde à une autre 50 millions de centimes pour l'investissement mais qui finissent par être consommés . Il faut souligner que cette option d'investissement des fonds de la Zakat en Algérie n'a jamais réussi à réunir le consensus tant les voix opposées à cette démarche étaient nombreuses et a constitué un sujet de discorde. Interrogé sur la question du mufti de la République qui tarde à se concrétiser, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a assuré qu'elle est toujours d'actualité et indiqué à ce sujet qu'une proposition a été faite pour la création d'une académie de la fatwa qui regroupera des représentants des conseils scientifiques de wilayas et qui sera élargie aux experts et spécialistes dans différents domaines dont des astronomes, des psychologues et des sociologues. Cette académie sera chargée, a ajouté M. Aissa, d'examiner les questions ou les avis religieux soumis à débat afin de dégager un avis religieux unifié qui sera annoncé, soit par le président de l'académie, soit par le mufti de la République. Des modifications seront mêmes soumises à la présidence de la République concernant cette proposition car, a déclaré le ministre, la désignation de celui qui annoncera cet avis religieux unifié échoit à la présidence de la République. « La fatwa ne doit pas être limitée à une personnalité indépendante qui impose son avis religieux aux Algériens », a-t-il affirmé. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a révélé par ailleurs que des imams des pays du Sahel bénéficient, loin de tout tapage médiatique, d'une formation spécialisée et souligné que cette formation se fait sur la base du niveau scientifique du candidat et de sa capacité à réciter le Coran. « Le cycle de formation ne se contente pas seulement d'organiser des stages de deux à trois semaines comme c'est le cas dans certains pays. Nous avons reçu même des demandes émanant d'autres pays tels la Turquie et la Malaisie » C ' est ce qu'a laissé entendre le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, qui a annoncé à ce sujet que l'instance nationale de la Zakat sera prochainement convoquée pour engager une réflexion en vue de trouver une nouvelle formule du crédit bonifié et d'investir comme il se doit ses fonds. Le constat a été établi après l'observation de certains dysfonctionnements et des anomalies dans la rentabilité du crédit bonifié, laquelle dépasse rarement les 10%, selon le ministre qui a accordé une interview à l'APS. Se référant au Conseil national scientifique, il a reconnu que le crédit bonifié ne réalise pas la justice requise et donné comme exemple l'octroi à une famille une somme de 5000 DA pour la consommation tandis qu'on accorde à une autre 50 millions de centimes pour l'investissement mais qui finissent par être consommés . Il faut souligner que cette option d'investissement des fonds de la Zakat en Algérie n'a jamais réussi à réunir le consensus tant les voix opposées à cette démarche étaient nombreuses et a constitué un sujet de discorde. Interrogé sur la question du mufti de la République qui tarde à se concrétiser, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a assuré qu'elle est toujours d'actualité et indiqué à ce sujet qu'une proposition a été faite pour la création d'une académie de la fatwa qui regroupera des représentants des conseils scientifiques de wilayas et qui sera élargie aux experts et spécialistes dans différents domaines dont des astronomes, des psychologues et des sociologues. Cette académie sera chargée, a ajouté M. Aissa, d'examiner les questions ou les avis religieux soumis à débat afin de dégager un avis religieux unifié qui sera annoncé, soit par le président de l'académie, soit par le mufti de la République. Des modifications seront mêmes soumises à la présidence de la République concernant cette proposition car, a déclaré le ministre, la désignation de celui qui annoncera cet avis religieux unifié échoit à la présidence de la République. « La fatwa ne doit pas être limitée à une personnalité indépendante qui impose son avis religieux aux Algériens », a-t-il affirmé. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a révélé par ailleurs que des imams des pays du Sahel bénéficient, loin de tout tapage médiatique, d'une formation spécialisée et souligné que cette formation se fait sur la base du niveau scientifique du candidat et de sa capacité à réciter le Coran. « Le cycle de formation ne se contente pas seulement d'organiser des stages de deux à trois semaines comme c'est le cas dans certains pays. Nous avons reçu même des demandes émanant d'autres pays tels la Turquie et la Malaisie »