img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140819-17.jpg" alt=""Aucun tunnel n'a été découvert"" / Le ministère de l'intérieur tunisien vient de communiquer un démenti sur les informations rapportées par les médias tunisiens selon lesquelles «des tunnels ont été découverts aux frontières algéro-libyennes». C'est la deuxième fois qu'on publie ce genre d'informations, mais sans pour autant donner de détails précis. Néanmoins, la rumeur est follement répandue depuis une année. Dans son communiqué, le ministère de l'Intérieur tunisien souligne que «ces informations sont dénuées de tout fondement» et «inacceptables» et «illogiques» eu égard à la nature géographique de ces zones frontalières», allant jusqu'à qualifier de telles nouvelles «d'erronées de tentative de porter atteinte à la sécurité et à la souveraineté de la Tunisie avant d'inviter les médias à se référer aux autorités officielles pour ce genre d'informations». Mais l'on sait que les autorités tunisiennes ne dévoilent pas tout, comme ce fut le cas sur le nombre de terroristes sur son territoire, notamment la prétendue base américaine prévue au sud de la Tunisie. En tout cas, la présence de tunnels de plusieurs kilomètres reliant les zones frontalières entre l'Algérie, la Libye et la Tunisie qui demeure une rumeur, ne laisse pas les forces de sécurité indifférents, qui selon des sources bien informées, a contraint l'Armée nationale populaire à lancer des recherches. Rien ne doit être laissé au hasard, notamment à l'ombre des violences meurtries en territoire libyen. Tout le tracé frontalier algérien va être ratissé au peigne fin afin de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une intox pour faire diversion et détourner la vigilance des forces de l'ANP sur ce qui se prépare réellement. Ce phénomène a surtout été une pratique des réseaux terroristes, Djabhet Al Nosra et Daesh en Syrie. Des tunnels de plusieurs kilomètres ont été découverts par l'Armée arabe syrienne. Ceux-là, ont servi de lieux de passage d'une ville à une autre, d'abris et même d'hôpital. L'idée en elle-même n'est pas surprenante. A défaut d'utiliser les voies légales, les passages secrets pour leurs trafics, désormais sous haute surveillance, les contrebandiers face à la prévoyance et la détermination des forces de sécurité à sauvegarder la sécurité des frontières doivent rester actifs et l'idée des tunnels n'est pas à écarter. Cependant, la complexité topographique du terrain, confient encore nos sources, ne peut pas permettre de créer des tunnels d'une telle ampleur, ça demande des moyens colossaux pour forer le terrain qui sont facilement interceptés. Mais il faut agir et vérifier toute information, même si cela s'avère une rumeur, ajoutent nos sources. Les forces de l'ANP demeurent en position aux frontières pour faire face aux affres des terroristes, maintenant l'alerte maximale. Les survols des hélicoptères se font de jour comme de nuit tout le long du tracé. Les GGF, assistés par des Unités spéciales dressent des barrages aussi bien mobiles, que fixes et les patrouilles sont omniprésentes. Le dispositif sécuritaire adopté par les forces de sécurité est inspecté régulièrement. Des mesures supplémentaires sont programmées selon les besoins, sachant que plus de 8 000 soldats sont à pied d'oeuvre aux frontières. Donc même si le projet des tunnels est prévu depuis la Libye, il ne verra certainement pas le jour en Algérie.