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L'annexe administrative démolie
HASSI BOUNIF
Publié dans L'Expression le 20 - 08 - 2014

Le Palais des Congrès d'Oran a, pendant de longues années, servi de lieu abritant des viols, la prostitution, consommation d'alcool et de drogue et toute forme de débauche.
«Rien ne va dans la wilaya d'Oran à part le trafic, les falsifications des documents et la fraude, ces délits se portent en très bonne santé». Cette phrase émane d'un vieil homme qui n'a pas cessé d'énumérer, tout en déplorant, des chantiers laissés à l'abandon et d'autres ayant couté les yeux de la tête, et qui ont été démolis vu leur non conformité avec les normes de construction. C'est le flagrant cas de tricherie qui a été relevé dans la commune de Hassi Bounif, située à 10 kilomètres à l'entrée est de la wilaya d'Oran. Dans cette localité déshéritée, tous les coups bas sont, contre toute attente permis. Au début de cette semaine, d'énormes engins ont accéléré leur mouvement en démolissant le nouveau siège de l'annexe administrative de la commune dont la réalisation remonte à moins de cinq mois.
La réalisation du chantier est donc récente. L'acte a été décidé par les services municipaux de la commune de Hassi Bounif. Il a été motivé par le rapport accablant établi par les services du Centre du contrôle technique des constructions ayant conclu que la baisse a été réalisée en violation des normes de construction. A Oran, la tricherie dans les constructions est à son comble, des exemples sont longs à énumérer.
Le palais des Congrès: un bonheur transformé en cauchemar. Sa situation est pire que celle de tous les projets qui ont été réalisés dans le passé.
Le projet du palais des Congrès est non seulement figé au stade de la carcasse, depuis de longues années, mais il constitue aussi le carrefour de tous les fléaux sociaux, dont certains ont conduit au meurtre. Le palais des Congrès, conçu initialement pour être une tribune du rayonnement culturel à Oran, sa carcasse est devenue un lieu de toutes les turpitudes. Les habitants de Haï Es Sabah ont, à plusieurs reprises et occasions, crié au danger devant les multiples crimes et agressions enregistrés dans les soubassements de la structure. Des cadavres de personnes, tuées ou tombées accidentellement, ont été découverts par les services de sécurité.
Le palais des Congrès d'Oran a, pendant de longues années, servi de lieu abritant des viols, prostitution, consommation d'alcool, de drogue et toute forme de débauche. Des jeunes couples s'aventurent dans les sous-sols de la bâtisse pour s'éloigner des regards.
Le projet, ayant coûté au Trésor public une centaine de milliards de centimes, a été abandonné. Son ossature, transférée récemment par la wilaya pour y accueillir un centre culturel, a coûté la vie, depuis 2006, à deux personnes puisque la clôture réalisée pour sécuriser les lieux avait été emportée par d'anciens travailleurs du chantier. Ce n'est pas tout.
Les sous-sols de cette structure sont, à longueur d'année, inondés par les infiltrations des eaux usées, menaçant ainsi ses fondations. L'air devient irrespirable, notamment pendant la saison des grandes chaleurs, vu les odeurs des plus répugnantes qui s'y dégagent.
La carcasse a constitué un véritable casse-tête chinois pour les populations, mais également pour les responsables locaux. Ces derniers ont peiné pour à apporter une solution définitive à une situation qui s'est inscrite dans la durée. Du temps de l'ancien wali d'Oran, Abdelkader Zoukh, un projet de transformation du palais avait été révélé. Ce dernier, disait-on, serait converti en un centre culturel. Rien n'a été fait en dépit de la courte durée passée par Zoukh à la tête de cette wilaya.
La masse de béton est restée en l'état, le projet n'a ni abouti ni été converti en centre culturel. Son successeur, Tahar Sekrane, avait repris la même idée, tout en la modifiant légèrement en optant pour un centre des oeuvres artisanales. Il a fallu six longues années pour concrétiser une telle idée.


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