Les Nations unies ont annoncé samedi soir que trente-deux Casques bleus philippins de la Force de l'ONU pour le désengagement sur le Golan (Undof) ont pu être dégagés sains et sauf des positions où ils étaient bloqués par des combats. Ils faisaient partie d'un contingent de 72 Casques bleus philippins bloqué, en deux endroits différents sur le plateau du Golan, depuis plusieurs jours. Les soldats restants sont toujours soumis à une attaque au mortier et à la mitrailleuse lourde de la part «d'éléments armés» et ne peuvent donc pour l'instant être évacués, ajoute un communiqué de l'ONU. Les 32 Philippins, exfiltrés à la suite d'une opération menée par une unité de la Force, sont «sains et saufs» et l'Undof ne déplore aucune victime dans ses rangs, souligne le communiqué. L'ONU «s'efforce toujours de faire libérer» 44 Casques bleus fidjiens de l'Undof capturés dans une autre partie du Golan. Dans une déclaration rapportée par son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «fermement condamné» l'attaque contre les Casques bleus philippins et la détention de leurs collègues fidjiens, qu'il a attribués à des «acteurs armés non-étatiques, dont le Front Al-Nosra». Il a réclamé «la libération immédiate et sans conditions» des Casques bleus détenus et demandé à «toutes les parties de coopérer pleinement» avec l'Undof. L'armée irlandaise avait indiqué plus tôt avoir participé à une opération d'évacuation de soldats de l'ONU au cours d'intenses combats sur le plateau du Golan.