img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140904-15.jpg" alt=""L'armée ne fera pas de politique"" / Le président de Tajamouâ Amel Eldjazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a mis à profit la réunion, hier à Alger, du bureau politique de son parti pour répondre aux partisans de l'implication de l'Armée nationale populaire (ANP) dans la vie politique. «L'Armée nationale populaire, héritière de l'Armée de libération nationale travaille dans le cadre de ses missions définies par la Constitution. Elle protège le peuple et l'unité territoriale du pays et contrecarre toute tentative d'intrusion à travers les frontières», -t-il dit dans son allocution d'ouverture. «L'Armée n'intervient pas dans le champ politique et n'acceptera pas qu'elle soit entraînée dans ce champ par quiconque», a-t-il ajouté, en saluant le contenu de la revue El Djeich où le commandement militaire a répondu aux appels voulant l'impliquer dans la vie politique. Pour Amar Ghoul, il est de l'intérêt du pays que l'armée exerce uniquement ses missions constitutionnelles. Il s'est dit étonné que certaines voix veuillent impliquer l'ANP dans un domaine qui ne la regarde pas. L'orateur a estimé que l'Armée assume son rôle comme il se doit. Le président du TAJ a écarté, en outre, toute éventualité d'intervention de l'armée algérienne dans les pays voisins, soulignant que certaines parties veulent pousser l'ANP à intervenir en dehors des frontières du pays. «La politique de l'Algérie est claire: elle ne s'ingère pas dans les affaires internes des autres pays», a-t-il indiqué, en allusion à ce qui se passe dans la Libye. L'orateur a salué, dans ce contexte, la diplomatie algérienne, le président Bouteflika et le rôle joué dans la crise malienne dont les différentes parties sont en négociations à Alger. Sur un autre plan, Amar Ghoul a dénoncé la violence dans les stades algériens, après la mort du joueur de la JSK, le Camerounais Albert Ebossé. Dénonçant cet acte, il a indiqué que la Kabylie est trop noble pour voir se perpétrer de tels crimes sur son territoire. Il a appelé à des campagnes de sensibilisation pour mettre fin à cette violence ainsi qu'à des mesures coercitives pour sanctionner les fauteurs. «Nos stades doivent être des espaces familiaux», a-t-il plaidé. Sur le plan politique, le président du TAJ a réitéré son appel à une conférence nationale de toutes les forces du pays après la fin des consultations sur la révision de la Constitution. Il veut une Constitution plus consensuelle qui garantira les intérêts des générations futures.