img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P131031-15.jpg" alt=""J'assume tous mes propos!"" / Le secrétaire général du FLN qui continue de brasser large en collectionnant des soutiens de ses organisations satellites, a osé une réaction énergique contre ses détracteurs. «Une campagne violente ciblant le FLN et son président d'honneur est déclenchée présentement», a fait savoir, hier, Amar Saâdani au siège du parti à Hydra. Le nouveau leader du FLN a-t-il été rappelé à l'ordre sur ses précédentes déclarations via les médias nationaux et étrangers? Des déclarations qui ont été qualifiées par certains milieux d' «élucubrations» mais M.Saâdani a haussé le ton contre ses supposés détracteurs. «J'assume tout ce que j'ai déclaré et dirais à l'avenir», a-t-il indiqué. Ainsi, il tente un démenti par rapport à ses propos rapportés, notamment pas l'agence Reuters et Al-Arabia. «Je n'ai aucunement avancé ou prononcé quoi que ce soit au nom du président de la République, ni encore moins au nom des services de renseignement de l'ANP», admet-il. Et de poursuivre: «Je ne me suis jamais mêlé, exprimé sur les affaires, rôles et missions dévolues aux institutions de l'Etat.» Toutefois, il souligne qu' «il a le droit de défendre son parti et son président». «Les accusations et allégations inadmissibles portées contre ma personne sont motivées par l'approche de l'échéance présidentielle d'avril prochain», signifie-t-il encore. A l'adresse de ses pourfendeurs qu'il accuse de rouler pour d'autres chapelles et candidats, il les invite à «avoir le courage de présenter officiellement leur candidat à l'investiture suprême au lieu d'emprunter pour le faire des chemins tortueux». Le FLN, ajoute-t-il «est un parti comme les autres». Les propos de Saâdani, qui s'exprimait lors d'une rencontre avec une délégation de l'Organisation des enfants de chouhada (Onec) conduite par Tayeb El Houari, également membre du comité central, sonnent comme une réplique aux déclarations accusant le patron du FLN de s'ériger en porte-parole de la Présidence. Dans un entretien à l'agence Reuters, Amar Saâdani plébiscité fin août dernier à la tête du FLN a indiqué que «le chef de l'Etat veut limiter l'influence politique du département du renseignement et de la sécurité (DRS) qui continuera à jouer son rôle, mais ne sera plus impliqué dans la vie politique, dans les partis, les médias et la justice». Les réformes constitutionnelles envisagées devront fixer clairement les rôles respectifs du service de renseignement et de l'armée, a-t-il ajouté. «Le temps des «faiseurs de rois» est terminé parce que l'objectif de Bouteflika est de bâtir un Etat civil», avait-il déclaré. Concernant l'élection présidentielle, Amar Saâdani a toujours affirmé que Bouteflika est le candidat du FLN.