Suspendue depuis 2002, la Commission nationale de reconnaissance des moudjahidine, interpellée sur son rôle depuis. Les ministres des Moudjahidine et de la Communication ont procédé, hier, à l'installation de la commission d'organisation du Prix des enfants de Novembre au siège du ministère des Moudjahidine à Alger. Composée de sept membres, à leur têtes, Lamine Bechichi, ancien ministre de la Communication qui a été désigné comme Coordinateur, le concours qui porte sur la sélection des meilleurs textes, articles de presse, électroniques, émissions radio ou télévision, est ouvert jusqu'au 31 octobre prochain. Le lauréat aura une récompense de un million de centimes. Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, a souligné que «la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, devra être inscrit comme une des traditions qui va dans le sens de la transmission du message des martyrs et de la déclaration du 1er Novembre 1954 aux générations post-indépendance afin de continuer sur la lancée du développement et de la démocratie». M.Zitouni s'exprimait dans un point de presse animé conjointement avec le ministre de la Communication Hamid Grine. Le mois de novembre prochain devra enregistrer des gestes symboliques, mais ô combien importants pour le secteur de l'Education nationale, qui devra inscrire l'histoire du pays, comme une des bases fondamentales pour les enfants du pays afin de connaître et comprendre le sens du sacrifice avant de vivre l'épopée de l'indépendance dans toutes ses dimensions. La célébration du 60e anniversaire du 1er Novembre 1954 sera une occasion de distribuer 1.5 million de drapeaux, 1.5 million imprimés de l'hymne national et 1.5 millions imprimés de la déclaration du 1er Novembre 1954 aux enfants scolarisés des trois cycles de l'Education nationale à travers les 48 wilayas et les 1541 communes du pays. Suspendue depuis 2002, la Commission nationale de reconnaissance des moudjahidine a bloqué 30.000 dossiers de moudjahidine. Interrogé sur la suspension de la commission de reconnaissance des moudjahidine depuis 2002, le ministre des Moudjahidine a indiqué que «la question revient à l'organisation nationale des moudjahidine (ONM) qui détient les solutions. Le ministère des Moudjahidine s'occupe beaucoup plus des questions techniques et administratives que des reconnaissances», selon le ministre qui a ajouté en substance que «les dossiers en suspens seront traités au cas par cas», sans pour autant donner la moindre date sur le début de l'opération de traitement de ces dossiers.