La police nationale n'a rien à envier aux autres polices du monde La Sûreté nationale et l'usage des technologies de l'information et de la communication, un challenge de taille pour relever des défis de l'ère moderne. C'est ce qu'a déclaré, hier, le général- major, Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, dans son allocution d'ouverture de la journée d'étude sur «la formation dans le secteur de la Sûreté nationale». Une rencontre abritée par l'école de police de la wilaya de Annaba, en présence des directeurs des écoles de police des 48 wilayas, présidents de section de formation et de stage de la Sûreté nationale, à travers le pays. La principale thématique de la rencontre a trait au développement du travail stagiaire pour la promotion des inscrits du secteur de la police. Prenant connaissance de la feuille de route du programme de la direction de l'enseignement et des écoles, le général-major Abdelghani Hamel n'a pas omis de rappeler l'importance qu'accorde la direction générale de la Sûreté nationale à la formation, «en vue d'une efficacité meilleure, mais surtout pour mieux répondre aux nouvelles exigences du terrain», a-t-il signalé. Cette stratégie nationale relative à la maîtrise et usage des technologies de l'information et de la communication est issue, signifiera le patron de la Dgsn, «de la nécessité de combattre efficacement toutes les formes de criminalité issues des enjeux induits par l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sont en réalité le nerf optique de toute institution sécuritaire moderne». Dans ce sillage, Abdelghani Hamel a mis en exergue: «Les efforts consentis par ces éléments formateurs est l'image de leur dévouement dans l'accomplissement de leur tâche portant l'enseignement et la formation, voire l'orientation en faveur de futurs éléments capables d'accomplir leurs missions avec force et sérénité». «Nous avons fait un grand pas dans la promotion et la performance du secteur, l'Algérie est en phase de s'élire au rang des pays développés dans le secteur de la sécurité, la lutte contre toute forme de crime organisé notamment», a estimé le directeur général de la Sûreté nationale. «Le soutien que porte l'Etat à ce secteur se traduit par le déploiement de tous les moyens confondus dans le seul souci de le booster et lui permettre de s'ouvrir sur d'autres connaissances, notamment avec la nouvelle révolution dans le monde du banditisme», a rappelé le patron de la Dgsn. Et d'ajouter: «Il faut passer à la formation spécialisée car le secteur fait face à d'énormes défis qu'il faut impérativement relever». S'agissant de cette réputation, le général-major a rappelé que la police algérienne doit préserver sa réputation et sa renommée internationale. «Cette renommée on la doit aux efforts tant humains que matériels, consentis par l'Etat. C'est là, le tribut de la modernisation et des temps modernes. Nous ne sommes pas uniquement un modèle à suivre en Afrique, mais aussi dans le Monde arabe», a-t-il rappelé, tout en expliquant que la modernité nécessite une grande mobilisation pour réprimer et lutter contre la criminalité et tous les fléaux. «Les services de la police ont un rôle très important et très sensible de prévention contre la criminalité et tout ce qui pourrait porter atteinte à l'ordre public et la performance se traduit par une formation adéquate et un usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication juste», a dit le premier responsable de la Dgsn. Pour Abdelghani Hamel, «les années à venir sont celles de la formation spécialisée», a-t-il précisé. Notons que cette journée d'étude, troisième du genre à travers le pays, s'inscrit dans une démarche de mise en place d'une dynamique nationale pour le secteur de la Sûreté nationale.