img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140921-17.jpg" alt=""Près de 40% des écoles fermées"" / Empêché d'animer sa conférence dans une salle, le CLA l'a organisée en plein air au lycée technique du Ruisseau, à Alger. La Coordination des lycées algériens (CLA) a animé une conférence de presse à l'entrée du lycée technique du Ruisseau à Alger à cause d'une confusion au sujet de sa demande d'autorisation d'accéder à la salle de conférences de l'établissement. La demande du CLA, datée du 13 septembre dernier, était bien claire pour l'organisation d'une réunion suivie d'une conférences de presse pour les 19 et 20 septembre, mais la réponse de la tutelle était confuse à ce sujet, en ne mentionnant que l'autorisation de la rencontre sans tenir compte de la conférence de presse, d'où la décision des agents de refuser l'accès à la salle de conférences au syndicat et aux journalistes. Dénonçant cette confusion administrative commise par la tutelle, Idir Achour, président du CLA, n'a pas manqué de relever l'absence du directeur de l'établissement à cette rencontre durant deux jours ou à défaut, déléguer un responsable afin de prendre les mesures nécessaires pour la tenue de cette rencontre. «Notre lutte syndicale y va dans l'intérêt du secteur de l'éducation nationale. Je ne comprends pas l'attitude de ce responsable qui prend les choses à la légère au point de nous pousser à organiser la conférence en plein air», a dénoncé hier, Achour Idir qui n'a pas manqué de responsabiliser la tutelle. Vidant son sac, le président du CLA, a tenu à révéler qu'il est question de 40% des écoles des cycles moyen et secondaire qui n'ont pas ouvert à cause d'un manque terrible en matière d'encadrement et personnels administratifs ou techniques. Evoquant le nouveau Code du travail et les résultats de la tripartite, Idir Achour n'a pas mâché ses mots en qualifiant la situation de tous les maux. «Le nouveau Code du travail veut consacrer l'Ugta comme le seul partenaire social au lieu de s'ouvrir à tous les Algériens concernés par la vie sociale et l'avenir du pays. C'est une vente concomitante. Ils ne savent pas faire de la politique et il n'y a qu'à faire la comparaison entre l'article 87 bis et l'article 130 pour relever la contradiction», dira-t-il, sur un ton libre et engagé. Salles fermées pour manque de travaux d'étanchéité. Saisissant l'occasion des enseignants du lycée Slimane-Boukider de Beni Maouche dans la wilaya de Béjaïa qui n'ont pas trouvé d'autres moyens pour répondre aux préoccupations de l'établissement que de relever trois points essentiels. «D'autant plus qu'on est loin de la capitale et les mass médias, plus on est ignorés. Nous avons deux classes qui souffrent des problèmes d'étanchéité depuis des années. Nous avons une cantine de 250 places, mais l'établissement assure une moyenne de 650 repas/jour en plus du manque de personnel pour répondre aux besoins de la restauration», ont-ils souligné avant d'ajouter que la surcharge dans certaines classes a atteint 44 élèves pendant que deux salles sont fermées depuis. Deux classes roulantes sont programmées par jour afin d'assurer les cours aux élèves. Le problème du logement, on n'en parle pas. «On n'a même pas le droit de rêver. C'est un grand luxe pour nous, au lieu de les considérer comme un minimum pour le secteur de l'éducation», nous dit-on. A quelques centaines de mètres, l'école primaire Saâd Hilem souffre du manque d'eau, l'hébergement des employés étrangers à l'école et au secteur de l'éducation, au lieu de les prendre en charge dans les meilleurs cas. «On fait toujours dans le bricolage. L'APC a d'autres préoccupations que de s'occuper de la scolarité des enfants», déplorent plusieurs enseignants. Lors d'une visite officielle de wali et de directeur de l'académie de Béjaïa ont été orientés vers d'autres projets secondaires, au lieu de les orienter vers les établissements qui enregistrent plus de retard afin de les prendre en charge officiellement. Abordant la difficulté de l'enseignement de tamazight à Batna, des centaines d'enseignants de Skikda, Tarf et d'Alger-Ouest, ont lancé un cri en raison des salaires impayés depuis des mois, et des années pour d'autres. A ce sujet, Idir Achour n'a pas manqué de faire appel au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, afin d'ouvrir une deuxième fois le dossier des revendications à commencer par la révision du statut des enseignants. «Tout en reconnaissant les compétences de Mme la ministre de l'Education qui maîtrise bien son sujet, nous lançons que nous attendons Mme Benghebrit, en tant que ministre de l'Education dans le virage de la bonne gouvernance, avant de juger le développement du secteur.» «Qui n'avance pas recule», dit le dicton. Tamazight à l'ONU Une importante organisation amazighe sera reçue les 22 et 23 septembre au siège de l'ONU à New York aux USA a-t-on appris auprès d'un membre de cette délégation à savoir AKLI D. Celle-ci est composée de plusieurs organisations amazighes, dont le congrès mondial amazigh, l'association de femmes de Kabylie représentée par Belkacem Lounès et Kamira Naït Sid du Maroc, l'association Tamaynut, présentée par Hassan Id Belkassam et Latifa Douch, ainsi que des Touareg de l'Azawad et de l'Air du Niger, ainsi que le célèbre chanteur kabyle Akli D qui devra animer un gala au même titre que les autres chanteurs des autres délégations.