«Il y a des élèves qui ont des emplois du temps et des séances de travail sans salles». Au niveau d'El Hammadia, les lycéens n'ont pas exercé d'activité sportive depuis aux moins trois ans. La majorité des lycées de la wilaya de Béjaïa vit aujourd'hui des difficultés majeures qui risquent de compromettre le bon de déroulement de l'année scolaire de milliers d'entre eux sans que les responsables concernés ne daignent intervenir. La difficulté majeure demeure selon, Idir Achour, secrétaire général du Conseil des Lycées d'Algérie, CLA, le manque des effectifs à tous les niveaux ; des enseignants, des adjoints de l'éducation et des corps communs. «Surtout concernant les adjoints de l'éducation, car à ce niveau même la réglementation en vigueur n'est pas appliquée. Par exemple au lycée El Hammadia, il y a un manque d'au moins cinq adjoints de l'éducation. Avec plus de 2200 élèves, le plus grand lycée au niveau national en termes d'élèves souffre de manque d'effectif», déclare Idir Achour. Au début de l'année scolaire, des déclarations des responsables de la wilaya de Béjaïa ont fait état d'une ouverture imminente d'annexes de lycées qui devront résoudre ou du moins faire baisser la pression sur certains lycées de la wilaya. Une seule annexe est installée depuis pour le lycée de Sidi Ahmed au chef-lieu de la wilaya. Dans l'établissement secondaire d'Adekar le problème demeure sans suite. «Sur le problème de sureffectif, il faut savoir qu'il y a des élèves qui ont des emplois du temps et des séances de travail sans salles. Pour qu'ils puissent trouver une salle, il faudrait qu'un enseignant s'absente. C'est le cas à Adekar et c'est le cas aussi au lycée El Hammadia où il y a deux classes, en dehors des classes tournantes. Il y a des séances où les élèves n'ont pas de salles pour les recevoir» ajoute Idir Achour. Le manque d'équipements et de salles de sport est un autre handicap des lycées de Béjaïa. Au niveau d'El Hammadia, les lycéens n'ont pas exercé d'activité sportive depuis aux moins trois ans, selon notre interlocuteur. «Ce n'est qu'au mois de novembre dernier que les élèves ont repris leur activité sportive à cause du manque de salle de sport. Les travaux de réalisation de la salle omnisports arrachée par les luttes des enseignants ont pris du temps ce qui a pénalisé les lycéens» a précisé Idir Achour.