L'université d'Oran Dans la première intervention, 22 étudiantes ont été évacuées vers les structures sanitaires et l'opération a duré jusqu'à une heure tardive dans la nuit de vendredi à samedi. L'université d'Oran entame la nouvelle saison universitaire par une grave intoxication alimentaire ayant sérieusement sévi dans la nuit de vendredi à samedi dans le campus de Belgaïd 3, localité située à l'entrée est de la ville d'Oran. Dans le tas, l'on dénombre quelque 70 étudiantes qui ont été intoxiquées après avoir consommé le repas du midi en fin d'après midi de vendredi, le déjeuner. Tout a commencé au début de la fin de la journée de vendredi lorsque plusieurs étudiantes ont présenté des symptômes d'une intoxication accompagnée de vomissement et de douleur abdominale. L'alerte a été aussitôt donnée, les éléments de la Protection civile et ceux de la Gendarmerie nationale se sont dépêchés sur les lieux pour procéder à l'évacuation des victimes d'un début de «calvaire universitaire» qui reste à élucider pour paraphraser les dires d'une étudiante rencontrée près du campus. Dans la premiere intervention, 22 étudiantes ont été évacuées vers les structures sanitaires d'Oran où elles ont été prises en charge avant de poursuivre l'opération qui a duré jusqu'à une heure tardive dans la nuit de vendredi à samedi. El Bahia, cette wilaya où tous les coups se conjuguent au quotidien, n'est pas près de faire ses adieux à des phénomènes révolus, notamment pendant les moments où elle connait le grand flux comme la saison estivale ou la rentrée sociale en général. Tout récemment, une autre intoxication alimentaire a failli coûter la vie à quatre familles composées de 14 personnes et ce, pour avoir consommé de la pâtisserie achetée auprès d'une pâtissier connu à Oran. Les victimes ont été admises en urgence au service des mala dies infectieuses où elles ont été placées sous surveillance médicale. Elles ont été sujettes, au moment de leur admission, à des diarrhées aiguës, de la fièvre et des vomissements. Les prélèvements effectués sur les aliments ont déterminé que c'est ce type de pâtisserie consommée auprès du même établissement qui serait à l'origine de leur malaise. Parmi les victimes, deux enfants et une femme enceinte. Une enquête a été ouverte. Dans le même cadre, quatre autres personnes de la même famille ont été admises au service des UMC du Chuo après avoir consommé du «rougague» (un plat traditionnel à base de semoule), au quartier les Amandiers. Le même service a reçu une sexagénaire victime d'une intoxication alimentaire après avoir consommé de la pastèque. Ces chiffres sont loin de constituer la réalité exhaustive, vu les cas individuels qui sont généralement traités chez les médecins de quartier. Certaines victimes se prescrivent des médicaments qu'elles se procurent sans passer par le médecin. Si dans la ville d'Oran, plusieurs établissements à vocation alimentaire, épiceries cafés, salons de thé, pâtisseries, pizzerias et autres commerces de restauration rapide, exercent en respectant les normes d'hygiène, d'autres bafouent totalement ces règles en ne disposant pas d'équipements requis par les clauses du cahier des charges régissant la restauration. A Oran, un fou, des tables, des ustensiles de cuisine et deux serveurs au tablier tout sale suffiront pour ouvrir un fast-food ou une gargote. Plus grave encore, des produits alimentaires sont parfois stockés et écoulés sans le moindre respect de la chaîne de froid, surtout les produits laitiers. Ce cas est perceptible dans le marché référentiel de la rue des Aurès, ex-la Bastille. Des produits hautement sensibles à la chaleur comme les fromages et le poisson sont exposés et vendus à même le sol au vu et au su de tout le monde.