Une rentrée scolaire pas pour tout le monde Au village Laâlem, dans la commune de Tamridjt, les élèves du CEM de ce hameau enclavé n'ont rejoint les bancs de l'école qu'hier. La rentrée scolaire n'en finit pas de faire parler d'elle. Pour diverses lacunes, des mécontentements se font au grand jour dans différentes localités de la wilaya de Béjaïa. L'instruction du ministre de l'Education nationale relative à la réintégration des élèves de terminal exclus ne s'est pas concrétisée à Aït R'zine, du moins de la manière souhaitée par les concernés. Hier, ils l'ont fait savoir en procédant à la fermeture pure et simple de l'établissement dès la matinée avec l'appui de leurs camarades déjà inscrits pour l'année scolaire en cours. Les élèves des classes de terminale exclus du lycée mixte de Guendouz dans la commune de Aït R'zine ont paralysé totalement les programmes de la journée. Les parents d'élèves et le maire se sont rendus sur les lieux et ont pris contact avec le directeur de l'établissement afin de trouver une solution à ce problème et réintégrer les élèves exclus. Le directeur qui a refusé, nous dit-on de constituer une classe spéciale, a quand même accepté d'étudier le cas de ces exclus et réintégrer certains d'entre eux sur fond de conditions dont celle liée au redoublement. En d'autres termes, seuls les élèves qui n'ont pas doublé pendant leur scolarité ou ayant refait déjà leur examen du baccalauréat peuvent aspirer à la réintégration. «La réunion a conclu et un conseil de classe devra se tenir en urgence pour étudier le cas des mécontents afin de réintégrer le maximum d'entre eux à condition que les élèves concernés doivent accepter», a indiqué le maire de Aït R'zine, M. Dahmani Youcef, à l'issue de cette réunion à laquelle a pris part un membre de la Fédération des parents d'élèves. Par ailleurs, des parents d'élèves de l'école primaire de Sidi Touati ont empêché hier leurs enfants de se restaurer au niveau de la cantine de l'école les Frères Brahmi. Ces derniers ont menacé de retenir leurs enfants à la maison la semaine prochaine si la cantine scolaire de leur école, transformée en CMS, ne rouvre pas ses portes à partir de la semaine prochaine. Au village Laâlem, dans la commune de Tamridjt, les élèves du CEM de ce hameau enclavé n'ont rejoint les bancs de l'école qu'hier. Le retard est dû à la grève menée par les collégiens pour dénoncer le manque de professeurs de plusieurs matières, nous dit-on. Un cas qui n'est pas isolé, car plusieurs établissements que ce soit primaire, moyen ou secondaire souffrent du déficit en encadrement pédagogique. Un déficit dont souffre également le primaire de la localité de Laâlem. La direction de l'éducation sera contrainte, une fois encore, de recourir à la vacation afin de palier à ces carences. Elle y travaille d'arache-pied pour mettre fin à ce déficit, selon les informations en notre possession.