Les écoles primaires dans la commune d'Aït R'zine sont, en majorité, constituées de vieux bâtis. Dans le cadre du FCCL (Fond commun des collectivités locales), 10 millions de dinars ont été alloués à l'APC, dans l'optique d'effectuer des travaux de consolidation et de restauration. Une enveloppe que M. Amghar, le P/APC, juge « insuffisante », eu égard au nombre d'écoles, 10 au total avec 70 classes en tout, qui ont besoin d'être « restaurées ». Le personnel qualifié (gardiens, cuisiniers) manque également dans ces écoles. « Il est (le personnel) recruté parmi les personnes bénéficiant de l'emploi de jeunes », nous dit le maire qui ajoute que l'APC n'a reçu que « 950 000 DA pour les équipements des demi-pensions » alors que, selon lui, une cuisinière industrielle coûterait plus que cette cagnotte. « Pour quelle cantine va-t-on attribuer cet argent », se demande notre interlocuteur. Le ramassage scolaire a aussi son lot de problèmes. Il y a trois bus seulement pour toute une commune. Ces bus ramassent quotidiennement et à plusieurs reprises près de mille élèves, le reste est involontairement « boudé » pour cause d'impraticabilité des routes, tels que les élèves des villages de Tizi Tegrart, Abbas et Ichoukar qui doivent, malheureusement, grever les salaires de leurs parents en prenant journellement les moyens de transport en commun (fourgons). La collectivité locale projette de construire deux CEM, l'un à Guendouz et l'autre à Guenzet, dans le but de désengorger les CEM existants.