M. Zerari, président de l'association des parents d'élèves du CEM Djimaâ, situé à 4 km du chef-lieu de Timezrit, dans la wilaya de Béjaïa, vient de monter au créneau en mettant sur le tapis les carences et les perturbations qui perdurent et dont souffrent les élèves de cette école. En effet, ces perturbations se situent au niveau du manque d'enseignants, en citant comme exemple cette classe de 3e AM qui n'a pas encore de professeur de mathématiques. “En plus du manque d'enseignants, ceux qui y sont affectés viennent de très loin, d'où leur recours à des congés qui durent plusieurs mois. ce qui fait que ces élèves se trouvent souvent sans enseignants”, dit le premier responsable de l'association des parents d'élèves du CEM Djimaâ. Ce déficit s'ajoute également au manque d'une cantine scolaire pour les élèves de cette zone enclavée. L'association évoque également le manque d'eau potable dont souffre cet établissement qui compte environ 500 élèves venus des sept villages de la localité. L'autre insuffisance relevée a été l'absence aussi d'une structure sanitaire. Sur le plan pédagogique, ce CEM fait face également à un manque avéré de personnel administratif et d'entretien. Tous ces “ingrédients” font que le nombre d'élèves exclus de cet établissement est effarant. On a compté 87 pour l'année dernière. Cela dit, la direction de l'éducation de la wilaya de Béjaïa doit impérativement réagir pour remédier à ces manques qui caractérisent, notamment, les établissements scolaires situés dans les zones enclavées. A. Hammouche