Les prix de pétrole restaient sous pression mercredi en cours d'échanges européens, toujours pénalisés par une offre abondante et la faiblesse de la demande, dans un marché attendant le rapport sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a baissé mercredi à 96,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 26 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance grappillait 3 cents, à 91,59 dollars. Une offre abondante ainsi qu'un ralentissement perceptible des économies dans le monde continuent de peser sur les cours du brut. En effet, l'offre a été encore renforcée par le rebondissement de la production libyenne à 800.000 barils par jour après le redémarrage du champ pétrolier d'al-Charara. En raison de ces facteurs baissiers, les cours du brut ne cessent de chuter depuis la mi-juin, ayant perdu plus de 15% depuis cette date. Par ailleurs, les investisseurs attendaient la diffusion mercredi du rapport sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis pour la semaine close le 19 septembre. Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient progressé de 500.000 barils tandis que ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient grossi de 300.000 barils. A l'inverse, les réserves d'essence auraient reculé de 200.000 barils, selon les mêmes analystes.