Un réseau régional de trafic de faux billets de banque a été démantelé par les éléments de la compagnie de la Gendarmerie nationale de Souk El Tenine. Selon un communiqué de presse du groupement de la Gendarmerie nationale de Béjaïa, les services de la Gendarmerie nationale de Souk El Tenine, relevant du groupement de Béjaïa ont démantelé un réseau régional de trafic de faux billets et ont réussi à récupérer un montant important en faux billets de banque estimé à 63.2 millions de centimes en coupure de 1000 DA et un important matériel électronique. Le réseau en question opérait dans les trois wilayas: Béjaïa, Sétif et Constantine et ciblait le marché de bétail, notamment en cette période de l'Aïd. En effet, cinq personnes âgés entre 23 et 29 ans originaires de Béjaïa, Sétif et Constantine, sont derrière ce réseau découvert par les éléments de la brigade de recherche de la Gendarmerie nationale relevant de la compagnie de Souk El Tenine. Le démantèlement remonte à la nuit du 19 au 20 septembre dernier lorsque les éléments de la brigade de recherche ont placé un point de contrôle sur la RN 09 reliant Béjaïa à Sétif. Aux environs de 1h du matin, le barrage de la gendarmerie a procédé au contrôle routinier d'une Peugeot 206 où les cinq accusés se trouvaient à bord. Les éléments de la gendarmerie ont découvert dans la malle de la voiture un sac en plastique contenant une somme d'argent (63.2 millions de centimes) en coupures de 1000 DA. Après vérification desdits billets, les gendarmes découvrirent le pot aux roses. Les perquisitions des domiciles des mis en cause, demandées par les éléments de la Gendarmerie nationale et signées par le procureur de la République près le tribunal de Kherrata ont permis la découverte d'un important matériel qui aurait servi à la fabrication des faux billets; micro-ordinateur, scanner, imprimante laser couleur, papier glacé spécial, ainsi qu'une quantité de faux billets de 1000 DA ont également été saisis lors de cette fouille. Les cinq inculpés du groupe ont été présentés au parquet de Kherrata et placés sous mandat de dépôt. Selon le chef d'état-major, le lieutenant-colonel Aimène que nous avons contacté, l'enquête suit son cours pour déterminer la toile du réseau.