Après avoir réussi à venir à bout de l'Ethiopie, au lendemain de leur sortie ratée face au Mali, les Malawites ne jurent que par la victoire face aux Algériens. Aujourd'hui, en début d'après-midi, les Verts se produiront pour la première fois sur la pelouse synthétique du vétuste Kamuzu-Stadium de Blantyre où ils tenteront de réaliser la passe de trois contre le Malawi, pour le compte de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2015. Une rencontre très attendue de la part des Malawites qui ambitionnent de faire chuter les Verts afin de revenir aux premières loges du groupe B. Pour cause, après avoir réussi à venir à bout de l'Ethiopie (3-2), au lendemain de leur sortie complètement ratée à Bamako, face au Mali (1-3), les Malawites jurent par tous les saints que les Flammes sont capables de récidiver ce samedi chez eux, aux dépens des Algériens. Il est vrai que cette rencontre que s'apprête à livrer l'EN dans quelques heures, a de fortes chances de se dérouler dans des conditions visiblement peu favorables aux Verts. Comme l'a clairement laissé entendre dès leur arrivée à Blantyre, l'emblématique défenseur axial des Verts, en l'occurrence Madjid Bougherra, l'EN aura sans doute à faire face à trois éléments, qu'il va falloir surmonter à tout prix, qui seront selon lui, le onze malawite, le terrain en tartan et aussi le facteur climatique. Il est vrai qu'en la matière, ce type de match prévu à l'extérieur, peut effectivement s'avérer très compliqué à gérer par le onze algérien. C'est d'ailleurs le genre de rencontre qui peut se transformer en un véritable match-piège pour les Verts, d'autant plus qu'ils auront en face d'eux, un adversaire très déterminé. Un face-à-face que les Malawites ont qualifié de capital pour les Flammes lesquels sont profondément persuadés que les Verts tomberont bel et bien à Blantyre. Pour preuve, la plupart des joueurs malawites n'ont pas hésité à pronostiquer une victoire identique à celle que l'EN avait concédée en 2010 au cours de la CAN que l'Angola avait abritée à l'époque. Mais dans le même temps, l'actuel sélectionneur du Malawi, en l'occurrence Young Chimodzi, craint au fond de lui-même cette équipe d'Algérie qui n'a strictement plus rien de comparable aujourd'hui, avec celle que drivait à l'époque Rabah Saâdane. Il est vrai que la sélection nationale algérienne que dirige depuis peu le Français Christian Gourcuff est redevenue très conquérante et a surtout appris sous l'ère de Vahid Halilhodzic a bien négocier tous ses déplacements sur le continent noir. De plus, avec dans son effectif actuel des éléments qui n'ont pas cessé de se distinguer au plus haut niveau et dont les noms ne sont plus ignorés, l'EN aura certainement à coeur de ne pas se laisser marcher sur les pieds, encore moins de se laisser intimider par quiconque, à l'heure du match. Certes, l'absence en attaque d'un attaquant de la dimension de Hilal Soudani et qui a été l'un des principaux artisans des derniers succès en date de l'EN, se fera certainement ressentir cet après-midi. Il n'en demeure pas moins que les Malawites savent pertinemment qu'ils auront tout à craindre des Verts qui comptent actuellement dans leurs rangs des joueurs bel et bien rompus aux joutes africaines et qui peuvent surprendre n'importe quel adversaire. Certes, le Malawi n'a jamais réussi aux Verts. Mais depuis que l'EN est redevenue conquérante, Blantyre et les Flammes malawites risquent de payer au prix fort leur excès d'optimisme, pour peu que le trio d'arbitres sud-africain ne constitue un autre adversaire de plus pour les Verts. Les Brahimi et consorts ne sont plus à présenter, et ont prouvé que dans l'adversité ils peuvent tirer leur épingle du jeu.