Les prévisions du plan d'investissement permettront à l'horizon 2017 de construire une nouvelle sidérurgie moderne. Des actions et comportements qualifiés d'inadmissibles et incompréhensibles, selon un communiqué cosigné par le directeur général du groupe Sider et PCA - ArcelorMittal Algérie ainsi que MV Kulkarni, directeur général - ArcelorMittal Algérie. Les responsables du fleuron de l'acier en Algérie et aux termes du document dont nous détenons une copie, estiment que l'attitude adoptée par ces employés est complètement opposée aux principes contenus dans le Pacte de stabilité sociale pour l'investissement signé en septembre 2013 entre les actionnaires, la direction générale d'ArcelorMittal Algérie et le partenaire social en l'occurrence. C'est dire qu'au moment où la majorité de la masse salariale opérant dans les différentes unités de l'usine n'a pas répondu favorablement à l'arrêt de travail observé par les travailleurs de l'unité LRB et le port, semble être là, une preuve de conscience, quant à la situation financière critique que traverse le complexe. Une position saluée par le bureau syndical de l'entreprise ArcelorMittal Annaba. Ce dernier prêtant main forte aux responsables des deux directions générales, la direction générale du groupe Sider et la DG d'ArcelorMittal en l'occurrence. Les deux acteurs gestionnaires de l'usine tout autant que le bureau syndical, ont mis en avant la situation très critique de l'usine, notamment sur le plan financier, en raison de l'arrêt prolongé du haut-fourneau n°2 qui, rappelons-le, a entraîné l'arrêt total des installations en amont et en aval du complexe. A l'effet de surmonter cette crise et par conséquent minimiser les pertes, préserver les emplois existants, les responsables du complexe, ont chacun de son côté, appelé la masse salariale à respecter les engagements vis-à-vis des clients et assurer un minimum de ressources nécessaires au financement de l'activité. Comme porté aussi sur le communiqué émanant du syndicat d'entreprise. Par ailleurs et comme précisé par le DG du groupe Sider, l'entreprise sidérurgique a décidé d'importer des billettes et des brames pour faire fonctionner les laminoirs du complexe. Car les retombées du blocage du déchargement des semi-produits importés et l'arrêt du LRB signifient la mort de la société! Le premier responsable du groupe Sider et le syndicat d'entreprise, ont respectivement mis en exergue, le rôle prétendant de l'Etat quant à son engagement pour la remise sur rails de ce fleuron de l'industrie en Algérie. Rappelons que l'Etat algérien, après la révision de la règle des 51/49% et la récupération de la majorité des actions du complexe, l'Algérie a pris ses responsabilités en décidant d'un plan d'investissement à la hauteur des attentes des sidérurgistes qui, signalons-le, ont toujours revendiqué la renationalisation de l'usine sidérurgique, mettant en avant leur capacité de pouvoir assurer le fonctionnement de l'entité. Les prévisions du plan d'investissement permettront à l'horizon 2017 de construire une nouvelle sidérurgie moderne en mesure de répondre à la demande croissante du marché algérien. Une réalité que le DG du groupe Sider et les représentants des travailleurs, considèrent comme une occasion unique, tant pour les sidérurgistes que pour l'économie sidérurgique en Algérie. Toutefois, il est à noter que depuis les derniers conflits syndico-syndicals qu'avait vécus l'usine d'El Hadjar, la direction générale et les partenaires sociaux (syndicat et comité de participation), oeuvrent pour la mise en place de toutes les conditions nécessaires à la réussite de ce plan de développement de la société. Au moment où nous mettons sous presse, la situation prévalant au sein du complexe, enseigne sur la divergence des points de vue et des positions. La majorité des travailleurs désapprouve ces comportements utilisés par une minorité du LRB et du port. Cette dernière comme porté sur le communiqué «constitue un sérieux danger pour la société et met en péril son avenir». Il y va selon certains employés de LRB et le port, contactés par téléphone sur leur avenir professionnel, notamment au vu des éventuelles mesures qui pourraient être retenues à l'encontre de ces fouteurs de troubles. En effet, face à cette situation illégale, la société a pris les mesures nécessaires et entend appliquer la réglementation dans toute sa rigueur. Car aux termes du communiqué, elle ne peut pas permettre ce genre de comportements devant les défis qui l'attendent. Désapprouvant et condamnant fermement ces actes, qui se déclarent en marge du processus de concertation, le groupe Sider et la société ArcelorMittal Algérie, comptent pallier tout ce qui pourrait porter atteinte au respect des engagements de la société, les principes du pacte de stabilité sociale pour l'investissement. Les principaux partenaires de la sidérurgie comptent défendre les intérêts des sidérurgistes et de l'entreprise dans un cadre légal.