Le derby NAHD-CRB a été marqué par des hostilités Haine et violence, sous toutes leurs formes, sont devenues le lot quotidien de notre football national. Malheureusement, pour certains dirigeants de clubs de football, le décès tragique du footballeur camerounais Albert Ebossé, mort le 23 août 2014 au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, n'a nullement tempéré leur ardeur, encore moins incité à prendre réellement conscience devant la violence qui perdure encore dans nos stades. Pour preuve, la reprise de la compétition nationale a été marquée le week-end dernier par des comportements qui n'honorent nullement certains clubs, comme celui du CR Belouizdad, dont l'actuel président, en l'occurrence Réda Malek, récolte aujourd'hui ce qu'il a lui-même semé avant le déroulement du derby NAHD-CRB et qui s'est finalement joué vendredi dernier, non pas au stade du 20-Août 1955, mais à Omar-Hamadi de Bologhine. Pourquoi les dirigeants belouizdadis ont-ils refusé la proposition de leurs voisins nahdistes au point où ces derniers ont été contraints de solliciter en catimini les dirigeants usmistes pour faire jouer cette rencontre à Bologhine? Pourquoi on persiste à agir de la sorte entre deux clubs voisins dont les communes respectives ne sont séparées que par quelques pâtés de maisons? Pourquoi toute cette haine apparue au grand jour et sans cesse grandissante, entre tous ces concitoyens d'une même cité? Pourquoi le président du Chabab n'a pas daigné faire preuve de maturité et surtout de bon sens envers un club voisin aussi prestigieux que le Nasria? Pis, cette banderole que des supporters du CRB ont exhibé vendredi dernier à Bologhine et dans laquelle ont été écrits des propos très graves, parce que profondément insultants pour l'histoire de notre football, qui en est réellement la cause, ou tout simplement le véritable commanditaire? Ce président du CR Belouizdad qui a pour nom Malek et qui a refusé de faire la moindre concession à ses homologues du NA Hussein Dey, le temps d'un match, et rien de plus, est-il réellement conscient de la responsabilité qu'il assume aujourd'hui à la tête du prestigieux Chabab? Comment ce type de dirigeant, comme il en existe partout aujourd'hui dans beaucoup de clubs, voit-il le football et sous quel angle? Est-ce que le stade du 20-Août 1955 appartient aujourd'hui légalement au CRB pour que son président actuel provoque de la sorte un conflit qui a pris de graves proportions entre les gens d'Hussein Dey et ceux de Belouizdad? Comment dès lors combattre cette maudite violence dans nos stades, quand ceux qui sont censés faire preuve d'un comportement fair-play, dérapent souvent les premiers, avec toutes les conséquences qui s'en suivent le jour du match? Il faut malheureusement croire que notre sport-roi n'est nullement prêt de sortir des sentiers battus dans lesquels il se retrouve aujourd'hui. Semer la haine entre supporters, ne justifiera jamais au grand jamais la grandeur d'un club. Malheureusement, il faut se résoudre à admettre que la disparition tragique du footballeur camerounais Ebossé, n'a visiblement strictement servi à rien. Pour preuve, le dernier match de ligue 2 USM Blida- Hadjout, a lui aussi été émaillé vendredi dernier par de graves incidents, qui certainement vont entretenir davantage beaucoup de haine entre ces deux clubs voisins. Haine et violence sous toutes leurs formes, sont devenues le lot quotidien de notre football national. Pis, même certains joueurs locaux régulièrement convoqués en sélection nationale, sont malheureusement souvent coupables de comportements indignes de véritables footballeurs professionnels et ils sont de plus en plus légion à montrer le mauvais exemple qui conduit souvent à l'irréparable.