Programmée pour les 24 et 25 novembre prochains, la conférence nationale de la jeunesse, devra permettre de poser toutes les préoccupations sur la table du dialogue. Le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a révélé l'organisation d'une importante conférence nationale qui devra se pencher sur l'ensemble des préoccupations de la jeunesse algérienne. La conférence nationale pour la jeunesse devra enregistrer la présence de 24 représentants des différents ministères et organisations du monde du travail et du mouvement associatif, les 24 et 25 novembre prochains à la Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf à Alger. «La conférence nationale est un espace de débats ouvert à tous les représentants pour aborder les préoccupations de la jeunesse tout en proposant ses solutions adéquates, afin de répondre aux aspirations de la jeunesse qui présente plus de 70% de la population algérienne», a indiqué hier, le ministre de la Jeunesse, au forum El Moudjahid à Alger. La rencontre a pour objectif, d'enrichir le programme du ministère de la Jeunesse qui inclut d'autres ministères, afin de dégager une politique nationale en faveur de la prise en charge des préoccupations des différentes tendances et couches sociales. La problématique de la violence urbaine qui s'exprime dans les stades surtout et autres espaces publics, a été abordée de manière succincte, avant de revenir sur un ensemble de facteurs qui poussent la jeunesse à verser dans la drogue et la délinquance juvénile. Le manque de loisirs, d'activités culturelles, sportives et autres animations qui donnent du punch à l'âge d'or d'une importante tranche de la société, est situé au coeur du phénomène de la violence qui a été appuyée par les barons de la drogue qui menacent le pays dans sa stabilité sociale, politique et économique, selon le ministre. S'ajoute à cela, le conflit de générations qui n'a pas épargné les jeunes à entrer en conflit avec les parents. «Il est clair que l'arrivée de la nouvelle technologie a modifié complètement le comportement des jeunes vis-à-vis de leurs propres parents. Mais, toute évolution, passe par la compétition et la culture démocratique qui permet à chacun de nous, d'exprimer ses idées et aspirations loin de toutes violence quelle que soit sa nature», a souligné M.Khomri. Il n'y a pas de démocratie sans vérité et confrontation d'idées. Le challenge économique est démocratique, passe par l'acceptation du jeu dans le respect mutuel, dit-il. Le cumul de problèmes sociaux ou familiaux chez les jeunes et les personnes âgées, engendre des comportements qui sortent de la logique civilisatrice de la société dans toutes ses dimensions, d'où l'existence d'une forme de conflit entre générations, dit-il. Abordant la question économique, le ministre de la Jeunesse, n'a pas manqué de revenir avec insistance, sur l'obligation de sortir de la politique de la rente pétrolière appliquée par le pays, jusqu'à présent. Préconisant le développement du secteur de l'agriculture et du tourisme, le ministre a indiqué que le pays n'a pas exploité toutes ses richesses naturelles, sans pour autant, omettre la formation des jeunes qui doit s'inscrire dans la durée, afin de répondre à l'exigence du développement national.