Il signe des avancées remarquables en termes de réhabilitation des valeurs culturelles, religieuses et historiques Le fonds de la zakat engendre 172 milliards de centimes, distribués aux couches diminuées trois fois par an. S'exprimant à l'occasion du lancement du colloque inter-wilayas qui coïncide avec la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, le ministre des Affaires religieuses, n'a pas manqué de joindre l'utile à l'agréable, en consacrant cette rencontre scientifique pour revenir sur la délivrance du troisième trophée relatif à la réhabilitation du patrimoine musulman à l'Algérie. Mohamed Aïssa, signe des avancées remarquables en termes de réhabilitation des valeurs culturelles, religieuses et historiques. L'objectif de cet événement qui s'étale sur deux jours, hier et aujourd'hui, a pour mission la promotion de la diversité culturelle et identitaire dans toutes ses dimensions nationales, la mise en valeur de la créativité et de l'intelligentsia nationales. Ces thèmes seront développés à travers des exposés dans quatre wilayas d'abord, à commencer par Souk Ahras, Tiaret, Laghouat, Ghardaïa. Ces wilayas vont accueillir des hommes de lettres et de sciences afin de rapprocher les Algériens entre eux, tout en valorisant cette richesse immatérielle. Répondant à la question de la collecte et d'aides du fonds de la Zakat, le ministre a fait de la disponibilité de 172 milliards de centimes qui sont destinés aux couches diminuées et qui sont distribués dans trois périodes de l'année, à savoir les deux fêtes de l'Aïd et la rentrée sociale de chaque année. Les aides sont octroyées une fois tous les trois ans, le temps de permettre de renouveler les aides et suivre les recouvrements des crédits effectués auprès des bénéficiaires. Lancé depuis 13 ans, ce fonds de la zakat a connu une polémique sans précédent dans la question de l'immixtion des questions de la religion dans les affaires économiques et commerciales, notamment avec le Haut Conseil islamique (HCI). Ce fonds qui est géré jusqu'à présent dans l'opacité à commencer par le limogeage de l'ex-directeur des wakfs de la capitale, devra connaître une nouvelle forme d'organisation. Ce dossier fait l'objet de présentation d'un projet déposé par le ministère des Affaires religieuses auprès de la chefferie du gouvernement, afin de se prononcer sur la faisabilité ou non de cette proposition. S'agissant de la rumeur qui circule sur le sujet du gel du fonds de la zakat, Mohamed Aïssa a réfuté de manière catégorique. La problématique de la sonorisation des hauts parleurs qui dérangent de manière si fort de bon matin dans les cités et les villages, continue d'échapper à la règle du bon usage et le respect de la quiétude citoyenne. De nombreux observateurs et citoyens n'ont pas manqué de souligner la souffrance dans le silence et l'anonymat. Message à qui voudra comprendre, afin de rappeler les utilisateurs des haut-parleurs à respecter le bon usage des haut-parleurs.