Le coach du CSC en concertation avec le président Bentoubal Le CS Constantine figure parmi les rares ténors du championnat de Ligue 1 Mobilis réellement capables de garder le bon cap, et surtout de faire preuve d'une régularité permanente sur le podium. Dès sa prise en main de la barre technique clubiste, au-lieu et place du Franco-italien Garzitto, l'Algérien Rachid Belhout a réussi d'entrée le pari d'entamer sa nouvelle mission au sein des Sanafir de l'antique Cirta, par un large succès, remporté de surcroît en déplacement, le week-end dernier, face à l'ASO Chlef. Un 3 à 0 net et sans bavure, qui a permis au CS Constantine d'occuper désormais la seconde place, en compagnie de l'USM Alger, et à deux points seulement de l'actuel leader, en l'occurrence le très surprenant et tonitruant MO Béjaïa. Du coup, malgré certaines réticences affichées dernièrement par les détracteurs de l'actuel président clubiste, en la personne de Omar Bentoubal, et qui étaient absolument contre la venue de Rachid Belhout, après avoir fait circuler dans tout Constantine la rumeur selon laquelle le nouveau coach des Sanafir était très malade, et qu'il ne correspondait pas aujourd'hui au profil de l'entraîneur adéquat. Force est de reconnaître que le terrain a fini par donner raison à l'actuel boss du Doyen constantinois. D'ailleurs, un technicien de la trempe de Belhout n'est plus à présenter. Réputé pour son franc-parler, et très connu pour sa droiture, cet entraîneur Algérien, natif de Sétif, et qui a longtemps roulé sa bosse en Belgique, avant d'exercer son métier en Algérie, possède toujours ce langage approprié, capable de booster sérieusement n'importe quel ténor du championnat de l'élite Algérienne. Pour rappel, Rachid Belhout a drivé par le passé, et avec beaucoup de réussite, des clubs aussi prestigieux que l'ES Sétif, l'USM Alger, et la JS Kabylie avec laquelle, il avait remporté avec brio la coupe d'Algérie 2011. D'ailleurs, à ce jour, depuis son départ précipité de la JSK, ce qui avait à l'époque surpris plus d'un, les Canaris du Djurdjura n'ont plus renoué avec la moindre consécration. Celui qui avait aussi drivé l'ASO Chlef, le Mouloudia d'El Eulma, et enfin le CABBA, avant d'être contraint de rendre le tablier pour s'exiler en Tunisie, revient aujourd'hui dans un club qui peut réellement rebondir, et surtout jouer crânement ses chances dans le haut du tableau. Les Sanafir du CS Constantine figurent parmi les rares ténors du championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, réellement capables de garder le bon cap, et surtout faire preuve d'une régularité permanente sur le podium. Certes, l'effectif clubiste actuel a connu de très nombreux changements, toutefois, le CSC possède désormais cette qualité devenue rare dans notre championnat, de tout chambouler du jour au lendemain. Après avoir été drivé pendant toute une saison par le Français Roger Lemerre, et avec lequel les Sanafir ont appris à rivaliser régulièrement avec des ténors beaucoup plus armés que lui sur le papier, comme cela est d'ailleurs le cas cette saison, le club n°1 de la ville des Ponts, peut se targuer de posséder un merveilleux public très fair-play, même lorsque la victoire n'est pas au rendez-vous. Pour preuve, le CS Constantine ne subit plus, sinon très rarement, une pression, souvent dévastatrice, de la part des supporters. Aujourd'hui, le fait d'évoluer sur un stade dont la pelouse naturelle favorise le beau jeu, les Sanafir du CSC prônent régulièrement, depuis plusieurs saisons, un football d'excellente facture. Rachid Belhout qui a, de son côté, toujours privilégié un jeu essentiellement basé sur l'aspect technico-tactique là où il est passé, est un fin limier en la matière. Il y a donc fort à parier que lors du prochain match, prévu ce week-end au stade Hamlaoui, face à l'ASM Oran, un adversaire qui pratique souvent du beau jeu, Rachid Belhout abattra sans hésiter, ses habituelles cartes, notamment pour permettre à un baroudeur comme Hamza Boulemdaïs, de refaire parler la poudre, sous la houlette d'un entraîneur qui sait allier l'art et la manière. L'excellent Malien Berthe, Djeghbala, et surtout le virevoltant Malgache Voavy, sont désormais sûrs de retrouver d'ici peu toute leur plénitude, d'autant plus que Belhout possède toujours cet oeil avisé, et qui vient de lui permettre de frapper d'entrée à Chlef, à la grande joie des nombreux Sanafir.