L'Algérie ne cesse d'être ce pays qui connaît un flux migrateur des plus importants dans le continent africain. En effet, dans son bilan mensuel, la Gendarmerie nationale fait état de l'arrestation de 375 personnes dont 6 femmes. 135 personnes ont été écrouées, 42 en liberté provisoire et 198 ont été refoulées. Aussi, les éléments des unités de la Gendarmerie nationale font état de 94 affaires constatées. A souligner que parmi ce nombre de personnes arrêtées, 100 candidats à l'immigration clandestine sont de nationalités malienne, 64 nigérienne, 41 sénégalaise... Quant aux Syriens, ils occupent la 4e place avec 31 personnes arrêtées. En outre, la moitié de ces immigrés clandestins ont été interceptés au niveau de la wilaya d'Illizi. Il est important de signaler ici que cette wilaya demeure la plaque tournante de l'immigration clandestine, et ce, malgré l'étau resserré des éléments de la Gendarmerie nationale. Ces efforts restent cependant toujours insuffisants et ce vu la situation géographique de cette région. En effet, avec son immensité, la wilaya d'Illizi se situe aux frontières des pays comme le Mali et le Niger et elle est perçue par les candidats à l'immigration clandestine, dont le dessein est de rejoindre la rive nord de la Méditerranée, à savoir l'Italie, l'Espagne et la France, comme étant la zone idéale ou un passage obligé pour parvenir à leurs fins. Paradoxalement, la wilaya de Tamanrasset, réputée pour être la wilaya où les arrestations des immigrés clandestins sont fréquentes, n'a enregistré, pendant le mois de juillet dernier que 17 cas.