Ces opérations entrent dans le cadre du programme du ministère du Commerce pour la lutte et la résorption du commerce informel. Sur les 340 opérations menées par les brigades de contrôle de qualité et de la répression de la fraude de la wilaya de Tizi Ouzou, pendant cette saison estivale, 145 infractions ont été constatées pour défaut d'hygiène et tromperie, a déclaré, hier, un responsable de la Direction de la concurrence et des prix (DCP). De ce fait, 112 dossiers de contrevenants ont été transférés à la justice, alors que les services de la DCP ont procédé à la fermeture de 27 locaux dont 5 cessations effectives. En même temps, 18 opérations de saisie et de destruction de produits avariés et impropres à la consommation ont été menées par la DCP. Ces opérations entrent dans le cadre du programme du ministère du Commerce pour la lutte et la résorption du commerce informel, notamment en cette période estivale. Ces opérations ciblent surtout les produits de large consommation (boissons, lait et dérivés, viandes...). Cela étant, outre le contrôle de qualité, les services de la DCP ont également procédé à des opérations de contrôle de l'activité commerciale (affichage des prix, facturation, document autorisant l'activité...). A ce titre, 71 procès-verbaux ont été établis et 11 locaux fermés. Sur un autre volet, la DCP déplore également la prolifération des commerces informels (trabendo) qui gangrènent notamment les villes de Tizi Ouzou et de Draâ Ben Khedda, et qui a débordé sur des petites cités comme Azazga, Fréha et Larbaâ Nath Irathen. Ainsi, pour la seule ville de Draâ Ben Khedda, 150 «trabendistes» ont été recensés, alors que cette importante agglomération dispose de deux structures pouvant accueillir ce genre d'activités. La DCP impute tout cela au laxisme des élus locaux qui délivrent des autorisations d'exercice d'activité à vau-l'eau. Or, ces derniers jours, le wali a instruit toutes les APC par le biais des chefs de daïra à mettre fin à cette pratique de complaisance. Pour cela, les services de la wilaya comptent récupérer 500 locaux Opgi et aussi certaines anciennes galeries Aswak pour mettre de l'ordre dans toute cette anarchie. Concernant le marché de gros de Tizi Ouzou, transféré, en janvier dernier, du centre-ville dans Tala Athmane, la DCP convient que ce nouveau site est incommode à cause de son accès difficile, mais aussi à cause de l'insécurité régnant dans la région de Tala Athmane, où les faux barrages sont monnaie courante. Or, la DCP tolère, pour le moment l'installation de ce marché à Tadmaït, même si le wali a sommé les autorités locales de le fermer. Par ailleurs, les services de la DCP ont affirmé la démolition, samedi dernier, de 7 baraques de vente de boissons alcoolisées, dont les propriétaires ont squatté les berges du barrage de Taksebt et ont installé un climat d'insécurité sur ce site fréquenté par les familles.